jeudi 11 août 2011

Billet évasion : Wadlopons gaiement dans la Noordzee

(Voix off de commentateur de documentaire animalier façon National Geographic ou Commandant Cousteau)

Vue de la "côte" hollandaise depuis la digue ultime, à Pieterburen
Aux confins septentrionaux de l’Allemagne et des Pays-Bas, la terre est si plate qu’on aurait toutes les peines du monde à savoir à quel endroit elle rencontre la mer, si la côte n’était pas jalousement protégée contre les eaux froides et tempétueuses de la Mer du Nord par de fières digues de plusieurs mètres de haut. Et encore: une fois que l’on a gravi la toute dernière digue, petit Himalaya surplombant des kilomètres de morne plaine radicalement plate, au sommet de laquelle broutent paisiblement les brebis face à l’océan, l’on découvre un paysage désespérément horizontal, plat comme une crêpe, où le vert franc de l’herbe littorale se dilue progressivement dans le gris terne des sablons boueux couleur de farine de sarrasin à perte de vue. Le littoral hollandais est, en gros, une sorte de crêpe géante au sarrazin où l’on aurait mis toute la garniture (disons, du poireau ou du chou blanc) d’un seul côté. En faisant un certain effort d’imagination, on peut concevoir que par-delà ces vastes étendues de boues sableuses, on finit par rencontrer la mer, la vraie, celle avec de l’eau qui fait plouf et avec des bateaux dessus.

Si vous contemplez cet étrange paysage, il y a de fortes chances que vous soyez en bordure de la Mer des Wadden, un mince bras de Mer du Nord d’à peine quelques kilomètres de large coincé entre le continent et l’archipel de la Frise, ces dizaines d’îles toutes plates qui s’étendent en un long chapelet de dunes herbeuses, parallèlement à la côte, du nord des Pays-Bas jusqu’au sud du Danemark, et qui portent toutes des noms aussi boueux que leur environnement, comme par exemple Schiermonnikoog, Borkum, Juist, Spiekeroog ou Wangerooge, pour ne nommer que les plus poétiques d’entre elles. Pour les autres, un rot appuyé suffit amplement. Mais reprenons. Cette mini-mer a la particularité de disparaître de la face du monde deux fois par jour, à marée basse, pour laisser émerger, vous l’auriez deviné, une vaste plaine de bourbiers gris et limoneux. Pour cette raison, et aussi à cause de la fragilité et de l’importance de son écosystème fangeux, la Mer des Wadden a été classée dans sa quasi-totalité au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2009. La belle affaire.

Aux Pays-Bas, plus question de faire avancer les digues et les polders, ni d’assécher marais côtiers comme on l’a toujours fait pour grignoter sur la mer. L’heure est à la protection de cet environnement peu banal, ce qui n’a pas empêché un curieux hobby de se développer sur ces rivages boueux et pas franchement d’une beauté à couper le souffle: le dernier cri en Hollande, c’est le “Wadloop”. C’est très simple: cela consiste à partir explorer d’un pas lourd la plaine de sédiments à marée basse et s’y embourber jusqu’aux mollets pendant trois ou quatre heures, comme son nom l’indique, puisque le verbe wadlopen veut dire tout bêtement «galoper dans la vase et se saloper les chaussures» en néerlandais. Alors, faisons comme les Hollandais et wadlopons gaiement en questions-réponses et en images.

Des wadlopeurs au tout début de l'excursion, qui tentent encore de ne pas trop se salir dans la boue... quelle naïveté!


Le «Wadloop», ça a l’air très bien et très sain comme hobby passe-temps. Mais comment désigner au mieux cette activité avec de jolis mots français bien de chez nous?
Jacques T., Paris XIIIème
La végétation se fait de plus en plus rare et le vert se dilue dans le gris

Il est vrai qu’il n’y a pas encore de terminologie française établie: voilà une lacune inacceptable pour une langue aussi prestigieuse que la nôtre et que le monde entier nous envie, quand on sait que les Allemands disent Wattwanderung, les Danois et les Norvégiens, vadevandring, et les anglophones, mudflat hiking. Le français serait-il une langue plus pauvre que des patois de seconde zone tels que le norvégien, le danois ou le néerlandais? Que nenni! J’ai donc eu l’honneur de proposer aux messieurs de l’Académie d’ajouter séance tenante le mot «randoboue» qui jusqu’ici faisait cruellement défaut à la langue de Molière. J’attends encore leur réponse. «Rando-gadoue», ça pourrait être bien aussi; malheureusement, c’est déjà pris. Néanmoins, permettez qu’en attendant que les Académiciens daignent interrompre leur roupillon et émettre leur verdict tant attendu, je continue d’utiliser les vocables assez pratiques de wadloop et wadloper, et pour désigner les aficionados, les wadlopeurs côté européen, ou les wadloopéens côté antillais, un terme qui d’ailleurs nous a donné le mot Guadeloupe, qui veut dire, étymologiquement, «le pays de fadas de trekking dans la boue». Trekking, un autre mot néerlandais tiens.

Petite carte maison pour vous repérer
Quels sont les meilleurs spots pour pratiquer la randoboue?
Georgette V., La Tronche (Isère)


Il y en a à la pelle, des départs de randonnée, en Allemagne ou en Hollande, de la terre ferme vers les îles, ou d’une île à l’autre, ou d’autres types de parcours de niveaux de difficulté différents. Nous avons testé le «Wadloopcentrum» du petit village hollandais de Pieterburen, au nord de Groningue, pour des tas de raisons. Autrefois, dans ce petit hameau, il n’y avait vraiment pas grand chose, à part des pistes cyclables, des canaux rectilignes où l’eau croupit entre les des champs de choux, de poireaux et de betterave à sucre qui allaient se heurter contre la haute digue qui barre l’horizon, et tout de même, le célébrissime «hôpital des phoques», où une sorte de Brigitte Baardoot charismatique locale soigne les pinnipèdes éclopés depuis de nombreuses années, car les animaux stars de la Mer des Wadden, ce sont bien les phoques. Depuis le début de la ruée vers la boue, Pieterburen est devenu une vraie petite station touristique, avec tout ce qu’il faut de commerces et de restaurants où l’on raque 17€ pour ses moules-frites alors qu’en principe on est à cinq minutes de la mer où on les pêche...

Une bien belle journée d'été en mer du Nord
Quelle est la meilleure saison pour wadloper?
Evelyne D., Paris (France)

On peut pratiquer ce sport toute l’année! L’été permet aux wadloupéens les plus frileux de bénéficier des meilleures conditions météorologiques, ce qui peut être un avantage considérable car une excursion dans les bourbiers du littoral comporte souvent des franchissements de canaux ou de fossés de reflux des eaux de marée: on patauge alors dans l’eau jusqu’à la taille, parfois jusqu’au cou! Attention, ne vous attendez tout de même pas à la canicule. Un ciel gris, du crachin et des rafales force 8 sont la norme à la belle saison. Le beau temps dans cette région, c’est quand il pleut de l’eau chaude... Et même en été, la Mer du Nord reste toujours froide! En automne et au printemps, les oiseaux migrateurs sont les plus nombreux, un régal pour les mordus d’ornithologie, paraît-il. Mais pour cela, il faut être prêt à donner de sa personne, car les conditions sont généralement nettement plus rudes... En hiver, les randonnées sont bien moins nombreuses, et surtout, beaucoup plus courtes, car on ne prend pas le risque de franchir les zones inondées, ni de s’aventurer trop loin de la côte. Le niveau est donc plus facile, mais enfin, ça ne doit pas vraiment être de tout repos non plus. En toute saison, il est difficile de se passer d’un guide expérimenté. Le terrain, en effet, sous ses airs de bourbier uniforme, recèle de nombreux pièges qui ne demandent qu’à se refermer sur le candide visiteur ou le ramasseur de coquillages distrait.

Un petit groupe de wadlopeurs égarés s'embourbe dans un
secteur de gadoue ultra-profonde
Moi complètement férue de catch en bikini dans le boue. Être possible de combiner mon passion pour ces torrides corps-à-corps visqueux avec wadloop hollandski? Da?
Svetlana K., Dnipropetrovsk (Ukraine)

Absolument! Les deux sports se marient parfaitement. De plus, grâce à la consistance très variable du terrain des vasières, vous pourrez trouver des emplacements de niveau «débutant», où vous vous enfoncerez de 0 à 20 cm dans le limon, «confirmé», où il faut escompter un enlisement jusqu’à 50 cm, «expert», pour une profondeur de boue atteignant 80 cm, et «hardcore de ouf» au-delà. Attention à éviter les secteurs trop profonds, il ne risque d’y avoir que des perdantes, et ce serait tout de même dommage. Votre guide peut vous aider à trouver les meilleurs endroits selon votre niveau. Et puis, chère Svetlana, si vous aimez la gadoue, songez à diversifier vos activités. Il y a tout plein de choses que vous pouvez y faire en plus du catch. Tenez, par exemple, regardez un peu ce dont sont capables Isabelle Huppert et Jason Schwartzman dans un tout petit marécage de rien du tout dans ce film magnifique, I Heart Huckabees:




Cette randonneuse hollandaise imprudente a vraiment galéré pour se sortir de ce mauvais pas... Malheureusement, aucune Ukrainienne ne s'est dévouée pour relever le défi! Ça aurait pu être sympa.


Comment pratiquer le wadloop et tout en restant belle, fraîche et élégante en toutes circonstances?
Pippa M., Londres (Angleterre)
Une randonneuse sexy met la touche finale à sa tenue:
À moi les étendues de boue!
La plupart des wadlopeurs et wadlopeuses sont ne sont pas habillés de manière très chic et préfèrent porter des vêtements sportifs, confortables, résistants à l’eau et faciles à laver. Mais une petite enquête réalisée in situ par votre dévoué chroniqueur révèle que cet état de fait n’a rien à voir avec l’activité proprement dite. En effet, souvenez-vous que vous êtes dans la campagne hollandaise ou allemande, là où il est de bon ton de porter des Birkenstock et des chaussettes. En fait, si le wadlopeur du cru est mal fagoté, c’est parce qu’il est allemand ou hollandais, donc c’est dans sa nature de s’attifer comme un sac. Wadlopeuses, wadlopeurs, ce n’est pas une fatalité. Vous n’êtes pas obligé(e)s de les imiter. Le seul accessoire vraiment indispensable pour pratiquer la randoboue dans des conditions optimales de confort et de sécurité, ce sont des chaussures, afin de ne pas vous taillader la plante des pieds sur les millions de coquillages tapis sournoisement dans la vase. Et pas n’importe quelles chaussures: il faut que celles-ci soient solidement fixées à vos pieds et restent bien en place, sinon vous aurez vite fait de les perdre dans la boue. Est-ce à dire qu’une paire de godasses dégueu est votre seule option? Sûrement pas, chères Lectrices! Vous pouvez bien sûr chausser vos bottines les plus chics pour faire sensation dans la gadoue et clore le bec à ces pimbêches hollandaises en sabots. Un autre accessoire, plus superflu, pour être en osmose avec votre environnement, c’est la cape en peau de bébé phoque. Bien sûr, Brigitte Bardot (la nôtre et aussi celle du cru) risque de piquer une grosse colère, mais quand on s’appelle Pippa M., on s’en tape un peu de la vieille Brigitte, non? Pour le reste, je fais confiance à votre élégance naturelle et à vos goûts vestimentaires hors du commun, chères Lectrices.

Ben voilà, si j'avais chaussé mes talons aiguilles, j'aurais pas eu ce problème, tiens.


Appât pour les phoques
(ou pour les requins, tiens)
Ouais gros, j’peux emmener mon pitbull et mon gun en randoboue?
Joey S., Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)

Mes chihuahuas sont très sportifs et adooorent le grand air. Puis-je pratiquer le mudflat hiking avec eux?
Paris H., Beverly Hills (Californie)

Malheureusement, cher Joey, vous n’allez pas pouvoir emmener votre pitbull avec vous, ni votre rottweiler, ni tout autre animal qui court et qui mord. Il constituerait un danger pour la faune sauvage et pour les autres participants à l’excursion, et pourrait se mettre en danger s’il venait à s’écarter du groupe. En revanche, chère Paris, il n’y a absolument aucun problème pour que vous veniez avec vos chihuahuas! Ce serait même une excellente idée: ils pourraient se faire dévorer en live par une meute de crabes affamés ou par des mouettes agiles et voraces ou encore servir d’appât pour attirer les phoques de nature plutôt craintive. Cela agrémenterait la randonnée. Comment diable n’y a-t-on pas pensé plus tôt?

Quels paysages, quelle faune et quelle flore peut-on admirer en pataugeant dans les Wadden?
Eva J., Paris

Des paysages idylliques n'attendent que vous...
Les paysages ne sont pas vraiment beaux ni spectaculaires. Un de mes amis, pendant l’excursion, n’arrêtait pas de s’extasier de leur caractère «lunaire», mais de toute évidence il n’est jamais allé sur la Lune, le pauvre homme, contrairement à votre dévoué chroniqueur qui peut vous affirmer que non, ce n’est pas un paysage lunaire. Sur la Lune, au moins, il y a un minimum de relief... Cet environnement est tout de même très intéressant à voir et doit sans doute être unique en son genre: des étendues absolument plates de boue grise plus ou moins compacte (sous un ciel gris plus ou moins compact), à part aux endroits où la mer a creusé des ravines par lesquelles la marée monte ou descend. Il faut parfois mouiller sa chemise pour les franchir, et le courant peut être fort. La faune, ce sera surtout des crabes qui filent entre vos pieds, des moules et autres coquillages, des petits alevins, de minuscules crevettes furtives, des vers marins, des mouettes, et des phoques. Ne comptez pas sur ces derniers, ils sont capricieux et ne daignent pas toujours se montrer. Nous avons eu la chance d’en voir nager un petit groupe au loin, c’est tout... Quant à la flore, elle est très pauvre et se concentre aux endroits qui restent émergés quasiment en permanence. Une fois qu’on s’est suffisamment éloigné de la digue et des aménagements du littoral, il n’y a même pas une touffe de goémon à se mettre sous la dent. On se retrouve dans un véritable désert de boue à des lieues à la ronde.

Ce crabe aurait dévoré vivants pas moins de douze chihuahuas

Puis-je pratiquer la randoboue en Jeep ou en Hummer climatisé?
Hamad ibn K. al-T., Doha (Qatar)

Hélas, Cheikh, au risque de vous décevoir, la réponse est non. Non seulement les sites sont protégés et interdits aux véhicules à moteur sur une grande partie de la Mer des Wadden, mais de plus, vous vous embourberiez à coup sûr et ne pourriez pas aller bien loin avec vos monstres sur roues, même avec tout l’argent du monde. Le mieux pour vous, en Mer du Nord, est encore de survoler la zone en hélico puis de mettre directement le cap sur les centres pétroliers et gaziers de la région...

Franchissement d'un chenal naturel

Il est inadmissible que vous n’informiez pas vos lecteurs de l’existence de sites tout à fait comparables, voire nettement plus spectaculaires, dans notre beau pays, comme par exemple à Noirmoutier ou au Mont-Saint-Michel. Vous êtes clairement du parti de l’anti-France.
Christian V., Tourcoing (Nord)
Lionnel L., Nice (Alpes-Maritimes)
Marine L., Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) 

Chers messieurs-dames, je comprends votre indignation, mais malheureusement je ne suis encore jamais allé au Mont-St-Michel. J’ai eu la chance de voir deux fois Noirmoutier et même d’emprunter le passage du Gois, et c’est vrai que le site est impressionnant. Cependant, je ne crois pas qu’on y organise des randonnées, ni qu’il y ait des bourbiers aussi étendus à admirer. À ma connaissance, les plus grandes étendues de boue, en France, se trouvent sur les sites du Front National et de la Droite Populaire, et sont facilement accessibles à tous... Non et puis c’est mon blog, alors je fais ce que je veux, mais-euh.

Guy a deux ou trois trucs
à enterrer dans la vase.
J’ouvre le coffre de ma voiture et, ô surprise, voilà-t-y pas que j’y trouve un tronc humain, deux jambes et deux bras dans des sacs poubelle. C’est un truc de guedin ça, non? Les bras m’en tombent, si j’ose dire. Mais tant qu’à faire, j’aimerais bien me débarrasser de ces sacs sans être découvert par la police. Le salut est-il dans la gadoue?
Michel F., Sedan (Ardennes)
Guy G., Bercy (Est Parisien)


Dans mon congélateur, il y a deux-trois trucs encombrants dont j’aimerais bien pouvoir me débarrasser à l’abri des regards indiscrets. Croyez-vous que je pourrai trouver la cachette idoine au milieu de toute cette fange?
Véronique C., Tours (Indre-et-Loire)

Ouh là! On s’éloigne de plus en plus du sujet! Certes, les Pays-Bas sont un pays très permissif, mais pour autant que je sache, le meurtre y est encore illégal. Évidemment vous avez une bouille sympathique, et puisque  vous jurez que vous êtes innocents, je veux bien vous donner un ou deux tuyaux. Donc, si vous parvenez à cacher ce «tronc humain» et ces «deux-trois trucs encombrants» au bon endroit, il y a de fortes chances qu’ils ne soient pas découverts de sitôt, en effet... Mais voyez un peu les risques qu’il vous faudra prendre pour réussir: partir seul, sans guide, avec des sacs très lourds, franchir des obstacles parfois dangereux, risquer de vous désorienter sur ces étendues plates sans repères et ne pas regagner le rivage avant le retour de la marée, être aperçu par des randonneurs ou des pêcheurs de moules... il faut vraiment que le jeu en vaille la chandelle. Si j’étais vous et que j’étais vraiment sûr de mon innocence, j’irais plutôt voir la police non?

Non, sans façon, merci.
Guy G., Bercy (Est Parisien)

OK, en tout cas veillez à bien utiliser des sacs biodégradables, ou pas de sac du tout, car il ne faut pas polluer cet environnement fragile avec d’énormes sacs en plastique, ce serait vraiment dommage et en plus, c’est interdit. Vous risqueriez, en plus de tout le reste, de récolter une amende plutôt salée!

Mais il est complètement neuneu ce type...
Guy G., Bercy (Est Parisien)

Conclusion
Le wadloop: on a testé et on a aimé !

Environ trois fois par an, il fait beau en Mer des Wadden. Nous avons eu la chance d'apercevoir les phoques, alors avoir les phoques et le soleil, c'était peut-être un peu trop demander!

2 commentaires:

  1. Quel dommage qu'ils n'aient pas tourné la scène de Huckabees dans la gadoue des Wadden... Ca aurait eu vraiment de la gueule! En plus je suis sûr qu'Isabelle Huppert aurait été d'accord. Lol.

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  2. Hé ouais Hicham! Dommage en effet, il y avait pourtant un gros potentiel. C'était un chouette film, qui n'a pas eu le succès qu'il méritait! Et le casting quand même, hein! En tout cas merci pour ton commentaire, c'était une belle expérience cette rando dans la boue!

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Un petit bonjour ?

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