Retrouvez ici l’intégrale de la série «Beauté de Berlin» !
Badekultur dans la Hauptstadt
Le 16 août 2013
Full Sun Party au Badeschiff
Le 19 juin 2012
Brrrrlin : Plaisir inéglaglable
Le 14 février 2012
Herbstzauber
Le 4 novembre 2011
Les scintillements de Köpenick
Le 21 octobre 2011
Spreepark im Plänterwald
Le 17 août 2011
Sous les nuages, la plage
Le 26 juillet 2011
La Spree couleur de feu
Le 5 juin 2011
Karl-Marx-Sunset Boulevard
Le 21 avril 2011
Monsieur Marx et les Fleurs du printemps
Le 3 avril 2011
Badekultur dans la Hauptstadt
Le 16 août 2013
Les Allemands ont un mot bien à eux pour désigner leur manie de se
mettre à l’eau pour un oui ou pour un non, avec ou sans habits, avec ou
sans staphylocoque doré : la Badekultur. On peut proposer des
traductions françaises correctes comme «culture de la baignade» ou
«tradition balnéaire», mais je ne connais pas de vrai équivalent à ce
mot en français. La Badekultur, c’est un truc de Teutons. En Australie, ils ont la beach culture, et à Berlin, on a la Badekultur.
De là à dire que Berlin en été, c’est un peu Sydney sans les requins
croqueurs de baigneurs, il n’y a qu’un pas, que je franchis sans avoir
peur de me couvrir de ridicule.
Alors, même si le sujet
est hyper-bateau et a déjà été décrit en long et en large par la
blogosphère franco-berlinoise, voici un petit tour d’horizon très
incomplet, en forme de top 10 (effet de mode oblige), des spots
trempette à Berlinque j’ai testés, et dont vous pourrez profiter par une
chaude (ou pas) journée d’été. Ou d’automne, ou d’hiver. En fait c’est
comme vous voulez, finalement. Il n’est pas interdit d’aller au lac par
-7 degrés un 14 janvier, après tout. Mais allons-y. LIRE LA SUITE ET VOIR LES PHOTOS
Full Sun Party au Badeschiff
Le 19 juin 2012
Inauguré en mai 2004, le Badeschiff, dont le nom signifie «bateau balnéaire», est un établissement de loisir qui tire sa notoriété de sa piscine flottante sur la Spree. En allemand, il y a un nom précis pour chaque chose. Ainsi, le terme teuton qui désigne spécifiquement ce type de structure, “Flussschwimmbad”, a la particularité de s’écrire avec trois «s» accolés, ce que je trouve tout simplement tordant. Oui, un rien suffit à m’amuser, car, comme le disait un célèbre charpentier juif il y a fort longtemps: «Beati pauperes spiritu, et tutti quanti». LIRE LA SUITE ET VOIR LES PHOTOS.
Inauguré en mai 2004, le Badeschiff, dont le nom signifie «bateau balnéaire», est un établissement de loisir qui tire sa notoriété de sa piscine flottante sur la Spree. En allemand, il y a un nom précis pour chaque chose. Ainsi, le terme teuton qui désigne spécifiquement ce type de structure, “Flussschwimmbad”, a la particularité de s’écrire avec trois «s» accolés, ce que je trouve tout simplement tordant. Oui, un rien suffit à m’amuser, car, comme le disait un célèbre charpentier juif il y a fort longtemps: «Beati pauperes spiritu, et tutti quanti». LIRE LA SUITE ET VOIR LES PHOTOS.
Brrrrlin : Plaisir inéglaglable
Le 14 février 2012
Vous avez un peu froid ? Sans doute un peu moins maintenant, certes, mais quand même, juste pour me faire plaisir on va faire semblant de croire que c’est encore la Sibérie dehors, histoire d’être gentils avec moi chers Lecteurs et Lectrices, allez quoi... en plus c’est la St-Valentin aujourd’hui, raison de plus d’être sympas... Bref, voici sans plus attendre une vingtaine de bonnes raisons de surkiffer l’hiver à Berlin. Si après ça vous n’êtes pas convertis aux vertus de l’âge de glace, je ne peux rien pour vous... LIRE LA SUITE ET VOIR LES PHOTOS.
Herbstzauber
Le 4 novembre 2011
Oranienplatz, à Kreuzberg, le weekend dernier. Le nez au vent, humant ce parfum de feuilles de tilleul sèches qui embaume toute la ville, je chevauche mon fidèle Holland-Rad, en prenant tout mon temps, en m’attardant sur chaque coup de pédale, en savourant une sensation de bien-être ensoleillé. Je profite d’un de ces trop rares moments où je m’accorde le privilège de ne pas être pressé, de n’avoir aucune contrainte de temps, aucune activité urgente. À un carrefour, je m’arrête pour LIRE LA SUITE ET VOIR LES PHOTOS.
Les scintillements de Köpenick
Le 21 octobre 2011
En amont du centre de Berlin, en remontant la Spree plein est sur 12 km en partant de Friedrichshain (ou dix-huit kilomètres depuis le Reichstag, ah, les distances à Berlin), on atteint la ville de Köpenick, rétrogradée au rang de simple quartier de la capitale prussienne en 1920 par la loi d’extension de Berlin. Pourtant, Köpenick la slave, en tant que centre urbain, est plus ancienne et se targue d’une bien plus longue histoire que le village allemand en aval, qui allait la concurrencer, la supplanter et finalement l’absorber après un millénaire de bon voisinage. LIRE LA SUITE ET VOIR LES PHOTOS.
Spreepark im Plänterwald
Le 17 août 2011
Au cœur de Berlin-Est, sur les rivages de la Spree du quartier d’Alt-Treptow, une friche urbaine abandonnée, où la nature reprend progressivement ses droits, surprend le visiteur par ses airs de ville fantôme qui se serait vidée soudainement de ses habitants, un environnement de solitude et de décrépitude post-humaine qui rappelle le New York déserté et rendu à la vie sauvage dans lequel vivote un Will Smith solitaire et traqué dans I am Legend. LIRE LA SUITE ET VOIR LES PHOTOS.
Sous les nuages, la plage
Le 26 juillet 2011
Vous l’aurez compris, chères Lectrices: cette année, le Soleil est parti en vacances loin de Berlin. Et pourquoi pas après tout? Il a pris sa carte au Deutscher Gewerkschaftsbund (la CGT allemande, en gros) et a gagné le droit de prendre ses congés payés, comme n’importe quel travailleur. Il vit avec son temps, l’astre diurne. On peut avoir 10 milliards d’années et être au fait des derniers acquis sociaux, non mais c’est vrai quoi à la fin. LIRE LA SUITE ET VOIR LES PHOTOS
La Spree couleur de feu
Le 5 juin 2011
La sécheresse assoiffe cruellement notre belle France, et l’Allemagne sa voisine, alanguie de chaleur, vient de connaître son printemps le plus sec et le plus ensoleillé depuis le début des relevés à la fin du XIXème siècle. Le citadin berlinois, pour peu qu’il prenne bien soin de ses plantes sur le balcon (deux jours d'inattention et c’est le carnage!) et dès lors qu’il s’acquitte d’une pensée compatissante pour les pauvres agriculteurs qui souffrent, il n’a pas à se plaindre de ce beau début d'été, sec et muy caliente. LIRE LA SUITE ET VOIR LES PHOTOS
Karl-Marx-Sunset Boulevard
Le 21 avril 2011
Au cœur de la capitale prussienne, il est une profonde balafre urbaine à l’architecture étonnante et à l’histoire tragique. Longue de 2,4 km entre Alexanderplatz et Frankfurter Tor, la Karl-Marx-Allee distance largement Unter den Linden par ses majestueuses dimensions, mais est loin d’être la plus longue avenue de Berlin, puisque la Straße des 17. Juni, dans Berlin-Ouest, la surpasse de plus d’un kilomètre. Toutefois, aucune artère berlinoise ne peut se vanter... LIRE LA SUITE ET VOIR LES PHOTOS
Monsieur Marx et les Fleurs du printemps
Le 3 avril 2011
Dimanche 3 avril, l’hiver est déjà bien loin. Une belle et chaude journée dominicale donne à la ville un avant-goût d'été. Mais la végétation est là pour nous le rappeler : calmez vos ardeurs, bonnes gens de Berlin, inutile d’être trop pressés, le printemps vient juste de commencer.