Le nombre riquiqui de commentaires à mon grand article signalant le come-back en fanfare des Chroniques Berliniquaises tend à prouver qu’il est plus facile de maintenir en vie un héros africain nonagénaire à l’article de la mort que de redonner vie à un blog fait de zéros et de uns après seulement 6 mois d’agonie... Mais qu’à cela ne tienne, je ne compte pas me laisser abattre pour si peu. Vos chroniques préférées reprendront d’ici peu la place qui leur revient de droit dans la blogosphère mondiale. N’est-ce pas ? Hein, n’est-ce pas ? Vous allez revenir, hein, dites, chères Vahinés ? Allez quoi siouplééééé. Bref, voici donc, après quelques mois d’absence, le retour de nos rétrospectives « Un mois à Berlin ». Je vous prépare mai et juin 2013 d’un coup, et laisse tomber tout l’automne et l’hiver... tant pis pour cette fois, mais ce n’est que partie remise ! J’espère que les puristes de la photographie parmi vous me pardonneront l’irruption de photos instagrammées dans la rubrique. Toutes vos protestations et vos fatwas contre ces applis pour hipsters sans talent sont les bienvenues.
1er mai - Le festival MyFest est de retour à Kreuzberg, avec la même mission que chaque année : bannir la violence des rues de ce quartier lassé de cette curieuse «tradition» d’émeutes de groupes extrémistes de gauche, qui ont gâché la fête du 1er mai pendant plus de vingt ans. Dans les rues, les mamas turques coiffés de fichus en satin côtoient la jeunesse berlinoise avide de beats et les étudiants Erasmousse en quête de frisson teuton, l’électro en plein air joue des coudes avec le reggae... On a beau dire que le Multikulti est mort, il suffit de passer quelques heures dans les rues voisines de Kottbusser Tor un premier mai pour se convaincre du contraire.
1er mai - Le festival MyFest est de retour à Kreuzberg, avec la même mission que chaque année : bannir la violence des rues de ce quartier lassé de cette curieuse «tradition» d’émeutes de groupes extrémistes de gauche, qui ont gâché la fête du 1er mai pendant plus de vingt ans. Dans les rues, les mamas turques coiffés de fichus en satin côtoient la jeunesse berlinoise avide de beats et les étudiants Erasmousse en quête de frisson teuton, l’électro en plein air joue des coudes avec le reggae... On a beau dire que le Multikulti est mort, il suffit de passer quelques heures dans les rues voisines de Kottbusser Tor un premier mai pour se convaincre du contraire.