Dites, les gens, ça pue en France en ce moment, ne trouvez-vous pas ? Ça sent tellement mauvais que même chez nous à Berlin, par jour de grand vent, un remugle nauséabond venu de l’ouest empeste l’atmosphère. Même qu’aujourd’hui, alors qu’il n’y a pas un souffle de vent dans la pièce où j’écris ces lignes, ça fouette à la limite du supportable. Wait a minute, je checke mes semelles au cas z’où, parce que j’ai soudainement un doute : cette puanteur fétide ne saurait être l’arôme de notre doulce France tout de même... Semelle gauche OK, semelle droite... Ach, verdammte Kacke! Non mais vraiment, un instant de distraction sur les trottoirs de Friedrichshain, ça ne pardonne pas.
Pardonnez-moi cette brève interruption... Je disais plutôt : la pestilence gauloise n’a rien à voir avec l’odeur putride qui émane de mes souliers, ni avec les odieuses calomnies proférées par ces peuplades semi-barbares jalouses de notre prestigieuse industrie des parfums de luxe, et qui par dépit et dérision ont inventé des expressions peu flatteuses telles que französisch duschen (se laver à la française) ou to have a French shower chez les Rosbifs : par là, ils désignent le fait de faire sa toilette avec du parfum et/ou du déodorant plutôt qu’avec de l’eau et du savon. Le fait même que ces peuples de rustres mal lavés au teint couperosé et aux dents jaunes aient inventé une expression toute faite pour décrire ce genre de pratiques en dit long sur eux-mêmes, quand bien même ils accusent injustement les Français d’avoir ces habitudes peu hygiéniques trop peu répandues chez nous pour qu’on songe à leur donner un nom.
Non, ce ne sont pas les aisselles des 65 millions de Français qui sentent mauvais par-delà les frontières hexagonales, mais plutôt les éructations d’un trop grand nombre de nos dirigeants qui ne savent plus quoi inventer pour courtiser frénétiquement la frange la plus frileuse et frontiste de l’électorat français, fracturant froidement notre idéal de fraternité. Et malheureusement, des hectolitres de bains de bouche Eludril ou des tonnes de bonbons Fisherman’s Friend ne risquent pas de régler ce problème qui n’est pas d’ordre strictement hygiénique.
Mais trêve de bavardage. Après quatre ans de sarkozysme, ou devrions-nous dire, de hortefisme, de bessonisme, de guéantisme et plus clairement de désignation systématique des étrangers comme responsables de tous nos problèmes, la France pue, bien plus que si elle était tout en Roquefort. Le racisme repart à la hausse et est à nouveau accepté et valorisé car «iconoclaste», «anti-conformiste». L’une des toutes dernières excrétions méphitiques de l’équipe gouvernementale, c’est cette «circulaire» de Claude Guéant, l’actuel ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer (aïe !), des Collectivités territoriales et de l’Immigration, un de ces politiciens visionnaires que le monde entier nous envie et qui, comme souvent en Sarkozie, n’a jamais été un élu du peuple. De préfecture en préfecture, de secrétariat général en ministère, c’est à un flic-technocrate sans la moindre légitimité populaire que nous devons ce dernier oukase en vertu duquel les étudiants étrangers, à l’issue de leur cursus dans des établissements français, se heurtent à des difficultés gigantesques et jusqu’ici insoupçonnées pour obtenir les documents les autorisant à rester en France afin d’y chercher un emploi, voire, dans les cas les plus ahurissants, pour rester légalement en France pour commencer à exercer une activité professionnelle alors qu’ils ont déjà été embauchés.
circulaire Guéant», vous en avez sûrement déjà entendu parler. Vous avez certainement vu ces extraits édifiants qui décrivent par le menu les situations absurdes créées par l’application de cette circulaire.
Mais trêve de bavardage. Après quatre ans de sarkozysme, ou devrions-nous dire, de hortefisme, de bessonisme, de guéantisme et plus clairement de désignation systématique des étrangers comme responsables de tous nos problèmes, la France pue, bien plus que si elle était tout en Roquefort. Le racisme repart à la hausse et est à nouveau accepté et valorisé car «iconoclaste», «anti-conformiste». L’une des toutes dernières excrétions méphitiques de l’équipe gouvernementale, c’est cette «circulaire» de Claude Guéant, l’actuel ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer (aïe !), des Collectivités territoriales et de l’Immigration, un de ces politiciens visionnaires que le monde entier nous envie et qui, comme souvent en Sarkozie, n’a jamais été un élu du peuple. De préfecture en préfecture, de secrétariat général en ministère, c’est à un flic-technocrate sans la moindre légitimité populaire que nous devons ce dernier oukase en vertu duquel les étudiants étrangers, à l’issue de leur cursus dans des établissements français, se heurtent à des difficultés gigantesques et jusqu’ici insoupçonnées pour obtenir les documents les autorisant à rester en France afin d’y chercher un emploi, voire, dans les cas les plus ahurissants, pour rester légalement en France pour commencer à exercer une activité professionnelle alors qu’ils ont déjà été embauchés.
circulaire Guéant», vous en avez sûrement déjà entendu parler. Vous avez certainement vu ces extraits édifiants qui décrivent par le menu les situations absurdes créées par l’application de cette circulaire.
Certains au gouvernement voudraient rassurer l’opinion et faire taire les critiques en soulignant que la circulaire n’est qu’un simple «rappel de la loi». On ne demande qu’à les croire, mais la circulaire, que j’ai lue dans sont intégralité, dit très exactement ceci dans son introduction et la même chose en substance en conclusion :
“Le Gouvernement s'est fixé pour objectif d'adapter l'immigration légale aux besoins comme aux capacités d'accueil et d'intégration de la société française. [...] cet objectif implique une diminution du flux. [...] En effet, la priorité doit être donnée à l'insertion professionnelle des demandeurs d'emploi aujourd'hui présents, qu'ils soient de nationalité française ou étrangère, résidant régulièrement en France. La procédure de changement de statut (étudiants demandant un titre de séjour professionnel) devra faire l'objet d'un contrôle approfondi. L'exception prévue pour les étudiants qui sollicitent une autorisation provisoire de séjour dans le cadre d'une recherche d'emploi doit rester rigoureusement limitée. Le fait d'avoir séjourné régulièrement en France en tant qu'étudiant [...] ne donne droit à aucune facilité particulière dans [...] la délivrance d'une autorisation de travail.”
De plus, la circulaire stipule, dans au moins deux passages différents, que «les étudiants étrangers ont prioritairement vocation, à l’issue de leur séjour d’études en France, à regagner leur pays». On va tout de même bien plus loin qu'un simple et salutaire rappel de la loi, puisque la loi ne demande nullement aux préfets de «diminuer» quelque flux que ce soit, ni de renvoyer chez eux les jeunes diplômés venus de pays étrangers dans le premier avion à destination de la Bougnoulie une fois leur cursus achevé. Elle ne préconise pas non plus d’appliquer la préférence nationale chère au FN depuis 1985. En fait, la loi dit plutôt ceci :
“L'étudiant étranger, qui vient d'obtenir en France un diplôme au moins équivalent au master et qui souhaite, en vue d'un retour dans son pays, compléter sa formation par une première expérience professionnelle en France, peut demander une autorisation provisoire de séjour, sous certaines conditions (diplôme, salaire...).Cette autorisation provisoire lui permet de travailler et, à son échéance, éventuellement de poursuivre son expérience professionnelle en France.Certaines nationalités bénéficient de conditions plus favorables de délivrance.[...]De plus, l'étudiant doit présenter un diplôme figurant sur une liste fixée par arrêté. Cette liste mentionne notamment :
le diplôme de master, le diplôme d'études approfondies (DEA) ou d'études supérieures spécialisées (DESS), le diplôme d'ingénieur délivré par un établissement habilité, le diplôme de recherche technologique, le doctorat et l'habilitation à diriger des recherches, le diplôme d'État de docteur en médecine, chirurgie dentaire, pharmacie,- [...]”
Il n’est dit nulle part que c’est une «exception» que de se voir accorder une autorisation provisoire de séjour, mais plutôt un droit dont jouit chaque diplômé étranger qui remplit les conditions clairement définies. Un simple «rappel de la loi», vraiment ?
Par ailleurs, le législateur demande aux entreprises et aux employeurs de se conformer à un certain nombre d’obligations essentielles relatives au versement des cotisations sociales, aux normes de sécurité, à la formation professionnelle, à l’emploi des travailleurs handicapés ou des «seniors». Jusqu’ici, rien que de très normal. Mais la circulaire Guéant poursuit son rappel de la loi de manière pour le moins innovante et créative, en suggérant explicitement aux préfectures d’opposer un «avis défavorable» aux sociétés qui, par le passé, se seraient fait pincer sur un manquement aux obligations précitées, et empêcher ainsi lesdites entreprises de recruter des diplômés étrangers. Ces derniers n’ont évidemment rien à voir la faute en question, si minime ou si énorme soit-elle, mais ce sont eux qui vont payer les pots cassés et les erreurs de leurs employeurs potentiels. En gros, l’idée ici c’est : «Non, désolé, en mars 2009 il vous manquait un quinquagénaire unijambiste pour que vous remplissiez votre quota de travailleurs handicapés, par conséquent vous n'allez pas pouvoir recruter cette doctorante mexicaine, qui d'ailleurs va devoir gicler fissa, tiens d'ailleurs casse-toi Conchita, t'as assez traîné tes guêtres chez nous. Allez, ouste, retourne boire de la tequila et danser la cucaracha avec Speedy Gonzalez, hop, hop, hop !».
Par ailleurs, le législateur demande aux entreprises et aux employeurs de se conformer à un certain nombre d’obligations essentielles relatives au versement des cotisations sociales, aux normes de sécurité, à la formation professionnelle, à l’emploi des travailleurs handicapés ou des «seniors». Jusqu’ici, rien que de très normal. Mais la circulaire Guéant poursuit son rappel de la loi de manière pour le moins innovante et créative, en suggérant explicitement aux préfectures d’opposer un «avis défavorable» aux sociétés qui, par le passé, se seraient fait pincer sur un manquement aux obligations précitées, et empêcher ainsi lesdites entreprises de recruter des diplômés étrangers. Ces derniers n’ont évidemment rien à voir la faute en question, si minime ou si énorme soit-elle, mais ce sont eux qui vont payer les pots cassés et les erreurs de leurs employeurs potentiels. En gros, l’idée ici c’est : «Non, désolé, en mars 2009 il vous manquait un quinquagénaire unijambiste pour que vous remplissiez votre quota de travailleurs handicapés, par conséquent vous n'allez pas pouvoir recruter cette doctorante mexicaine, qui d'ailleurs va devoir gicler fissa, tiens d'ailleurs casse-toi Conchita, t'as assez traîné tes guêtres chez nous. Allez, ouste, retourne boire de la tequila et danser la cucaracha avec Speedy Gonzalez, hop, hop, hop !».
Dans un tel climat, après quatre années de vomissage permanent sur tout ce qui n’est pas assez français (cinq ans si on compte la dernière campagne présidentielle), on comprend presque que les Préfectures aient fait l’impasse sur l’absurde batterie de vérifications tatillonnes à effectuer avant d’accorder les précieuses autorisations, dans un contexte de réduction du nombre de fonctionnaires, et choisi d’appliquer la consigne avec un zèle systématique, au mépris des lois dont la circulaire n’est pourtant qu’un simple «rappel» (n’est-ce pas), plongeant dans le désarroi des centaines de jeunes âgés de 20 à 30 ans, Africains, Maghrébins, Nord-Américains, Asiatiques ou autres, qui n’avaient pas la moindre idée du piège qui se refermait sur eux alors qu’ils validaient leurs derniers crédits au printemps dernier, ou qui ne s’imaginaient pas de telles difficultés lorsqu’ils décidèrent de s’inscrire dans telle ou telle grande école ou université française il y a 3 ans ou plus.
Merci aux Inrocks pour ce chouette cliché de notre ministre préféré |
J’ai eu la chance de fréquenter un établissement supérieur jouissant d’une bonne réputation hors de nos frontières, où de nombreux étudiants non européens choisissaient d’effectuer une partie ou la totalité de leur cursus. En même temps que je me suis lié d’amitié avec nombre d’entre eux, je les ai vu s’attacher à la France et choisir d’y rester, pour la plupart d’entre eux, une fois leur diplôme obtenu, se trouver de bons jobs, payer leurs impôts, bref, enrichir la France, matériellement mais sans doute à tous les sens du terme, tout en y construisant leur vie. C’était la moindre des choses de leur donner la possibilité de rester, plutôt que de les chasser ignominieusement en raison d’une quelconque «vocation à retourner dans leur pays». Fatalement, je trouve cette directive complètement absurde, tout comme cette mise à hystérie grandissante contre l’ensemble des étrangers en France.
Beaucoup de choses ont déjà été dites, écrites et diffusées sur les ondes, depuis que cette circulaire a atterri dans les préfectures, avec la discrétion furtive d’un fax, plutôt que par le biais d’un bruyant débat parlementaire (le suffrage universel et les débats démocratiques n’étant pas le fort de notre ministre-flic). Je vous propose de lire cet excellent article de Slate.fr, qui exprime en mieux une bonne partie des pensées que cette circulaire m’inspire. Au lieu de répéter et paraphraser tous ces arguments, plutôt que de me joindre au chœur des indignés, je vais, dans un deuxième volet, démonter cette illusion (ou ce mensonge) selon laquelle «c’est pareil ailleurs». Car enfin, non ce n’est pas pareil. Les faits sont là et ne demandent qu’à être exposés. Voilà.
Au fait, pourquoi parlé-je de corbeaux noirs dans le titre de ce billet ? Parce que nos trois derniers ministres de l’Intérieur, par leurs discours de rejet et leur «idées» de génie, me font penser à l’affiche suivante :
Au fait, pourquoi parlé-je de corbeaux noirs dans le titre de ce billet ? Parce que nos trois derniers ministres de l’Intérieur, par leurs discours de rejet et leur «idées» de génie, me font penser à l’affiche suivante :
Des corbeaux (forcément étrangers) dépècent la Suisse. Oh qu’ils sont vilains ! |
Notre gouvernement n’emploie peut-être pas la terminologie crue de l’extrême-droite suisse (enfin, pas toujours), mais les idées sont les mêmes à 100%. Cependant, pour moi, ces trois corbeaux ne symbolisent pas les étrangers prédateurs qui viennent jusque dans nos bras, égorger nos fils et nos compagnes, mais plutôt la malveillance hypocrite de ce gouvernement, en particulier les trois ministres de l’Intérieur qui se sont succédé ces quatre dernières années : Riri, Hortefifi et Cloclo. À très bientôt pour le 2ème volet.
Affiche électorale d’extrême droite suisse. La symétrie avec les propos de l’UMP est plus que frappante. |
Ah, tu viens d'assombrir ma journée de facon extremement notable.
RépondreSupprimerJe travaille actuellement en Allemagne où je vis avec ma copine qui n'est ni Francaise ni Européenne. On pensait rentrer en France dans 3 ou 4 ans, pays dans lequel ma copine a justement obtenu son master 2 et a beaucoup aimé, et accessoirement mon pays d'origine que j'aim(ais)e beaucoup. Mais si jamais la situation reste en l'état je pense qu'on sera bien obligé de choisir un autre pays pour s'installer... J'en ai eu les larmes au yeux en lisant les différents liens que tu avais mis qui montraient la situation d'étrangers diplomés ayant trouvé du travail en France mais en passe de devoir quitter ce pays.
J'ai déjà été extremement décu de l'élection de notre cher président la première fois, mais si il est réelu c'est sur je rentre pas chez moi. Faites que la démocratie accouche d'un choix décent cette fois.
Degouté.
Je comprends qu'il y a pas de quoi rire, Kita. Désolé de t'avoir attristé, je préfère écrire des trucs rigolos qui égayent les journées de ceux et celles qui parcourent mes pages, mais quand j'ai quelque chose sur le coeur il faut que ca sorte... Le plus triste c'est qu'il y a beaucoup de gens qui approuvent ce genre de mesures. Je partage donc ton sentiment, mais je ne crois pas que l'UMP sera encore au pouvoir dans 1 an. Sauf énorme erreur de campagne chez les socialistes (une deuxième "affaire DSK" visant Hollande ?) et effondrement inopiné et conséquent de Marine Le Pen (genre elle se met à faire des saluts fascistes toutes les 5 minutes), la parenthèse Sarkozy se refermera et on n'aura plus de raison d'avoir honte de notre pays.
RépondreSupprimerEnfin, je suis un optimiste de nature :-)
Après avoir lu ton article si édifiant je constate (avec amertume!) que Blocher fait finalement moins peur avec ses moutons et corbeaux affichés au grand jour! Il faut peut-être se méfier bien plus de circulaires qui permettent aux honnêtes citoyens d'être d'accord....sans avoir honte..?
RépondreSupprimerMais tu as raison....restons optimiste!!!
Ca c'est l'un des trucs qui m'ont vraiment estomaqué dans cette histoire... le gouvernement "tout-communication" de Sarkozy, qui d'habitude annonce la plus insignifiante de ses mesures démagogiques avec un maximum de publicité diffusée en boucle sur TF1, n'a absolument rien annoncé sur cette mesure particulière. Un simple fax passé en catimini dans les préfectures, sans le moindre débat public, a modifié radicalement l'application de plusieurs lois, voire les a contournées... et il a fallu que les effets pernicieux se fassent sentir pour que le public l'apprenne et que la société puisse réagir.
RépondreSupprimerLà, effectivement, les affiches ultra-kitsch de l'UDC/SVP valent bien mieux que ce genre de méthodes !
héhé...en dépit des apparences nous sommes encore dans un Etat de droit! la circulaire est un acte administratif attaquable.
RépondreSupprimerVraisemblablement, si ce n'est déjà le cas, ce texte, peut être attaqué en excès de pouvoir par un administré. Il appartiendra alors au Conseil d'Etat de statuer sur la validité de l'acte; il faut juste qu'un administré qui a un intérêt à agir, agisse!
Pour info complémentaire, le 11 août dernier, les Ministres de l’Intérieur et du Travail publiaient un arrêté listant 14 métiers accessibles « sans opposition de la situation de l’emploi » aux salariés étrangers issus de pays tiers à l’Union européenne.
Cette liste, extrêment réduite par rapport à la précédente, réserve certains emplois aux étrangers et leur interdit tous les autres, au nom de lutte contre le chômage. Elle permet de réduire les possibilités de régularisation de travailleurs sans papiers, qui occuperaient un travail ne correspondant pas à cette liste. Elle met en place la discrimination communautaire. La Cgt a décidé d’attaquer l’arrêté ministériel devant le Conseil d’Etat.
affaire à suivre ...de même pour la circulaire Guéant donc
Un grand merci pour cette contribution passionnante. J'avais entendu parler de la liste des "14 métiers" mais n'ai pas fait tant de recherche là-dessus, le sujet me prenant moins par les tripes que la fameuse circulaire. Affaire à suivre, et que je suivrai moi aussi. En tout cas encore merci !
RépondreSupprimerJ'habite à Annecy et la moitié des gens du coin bossent en Suisse; ils sont effectivement considérés comme un sous-peuple, la racaille de la Suisse. Il paraît qu'ils tirent les salaires vers le bas! On est toujours le pauvre de quelqu'un...
RépondreSupprimerMerci pour cette saute d'humeur rafraîchissante, qui me prouve que TOUS mes camarades de cette belle école jovacienne ne sont pas forcément des délégués de la section locale de l'UMP... je pensais être un peu isolée...
Si Sarkozy repasse, je m'expatrie en Allemagne (la Suisse, je peux vraiment pas...)
Bonjour Claire ! Bienvenue sur les Chroniques et merci pour ce commentaire encourageant. Alors effectivement je n'ai pas de sympathies pour l'UMP, mais en tout cas je suis persuadé que ces mesures (aujourd'hui largement abrogées d'ailleurs) n'ont pas fait l'unanimité même chez certains UMP les plus convaincus... c'était clairement un non-sens politique qui n'avait cours que pour faire un appel du pied sordide à un certain électorat du genre ravagé du cerveau qui est sûrement (je l'espère !!!!) minoritaire à l'UMP... peut-être suis-je naïf !
RépondreSupprimerEn revanche je ne vois pas DU TOUT de quelle école jovacienne tu parles ainsi, hum, hum *cough* *cough*
Bonne semaine :-)