La semaine dernière, ma prof d’allemand a eu une chouette idée: délocaliser notre cours hebdomadaire de langue teutonne dans le hall lumineux, spacieux et anguleux de la Willy-Brandt-Haus, au lieu de l’habituelle geôle exiguë et dépourvue de fenêtres où, à l’abri des regards indiscrets, elle nous accable en continu de Modalverben, de Dativ-Präpositionen et autres Konjunktiv II in passivem Nebensatz, et fait claquer comme une cravache les trennbare Präfixe («auf! hinzu! nach!») dans l’air confiné du cachot, sur fond de tubes rock de Wir Sind Helden à 88 décibels. Afin de mieux masquer les hurlements d’épouvante et de sanglots de douleur de sa classe terrorisée et meurtrie.
Dans le hall de la Willy-Brandt-Haus |
OK, j’exagère peut-être un chouïa, mais si peu. Vraiment. Non, sérieux. Bref. De toute façon vous ne me croirez pas alors j’arrête le récit de mes cours d’allemand avec Hannah (*)...
Revenons plutôt à la Willy-Brandt-Haus. Pédagogue hors pair dont l’engouement pour les sorties culturelles n’a pour égale que sa passion pour les beautés certes bien cachées (mais elles existent)(pour qui sait bien chercher)(mais alors bien bien bien chercher)(au pire, invoquez Saint-Antoine de Padoue) de la langue deGoebbels Goethe, Hannah n’a pas son pareil pour exploiter tout le potentiel lexical ou grammatical d’un banal refrain de rap (si vous saviez tout ce qu’on peut raconter sur un simple „Fick die Polizei!“) ou d’une critique de film. Elle éprouve donc parfois l’envie de varier les plaisirs avec ses élèves et de les mettre en contact avec la langue allemande dans des contextes moins scolaires, ce qui est tout à son honneur.
Revenons plutôt à la Willy-Brandt-Haus. Pédagogue hors pair dont l’engouement pour les sorties culturelles n’a pour égale que sa passion pour les beautés certes bien cachées (mais elles existent)(pour qui sait bien chercher)(mais alors bien bien bien chercher)(au pire, invoquez Saint-Antoine de Padoue) de la langue de
C’était le but de notre sortie à la Willy-Brandt-Haus, siège du parti Social-Démocrate, ou se tient pendant un mois, jusqu’à ce dimanche 7 juillet, l’expo World Press Photo 2013.
Chers amis Lecteurs (si vous êtes encore là...), je vous sais suffisamment informés de tout ce qui se passe dans le monde pour ne pas avoir besoin d’entrer dans les détails du prestigieux concours World Press Photo qui, chaque année depuis un demi-siècle, récompense les clichés photojournalistiques les plus méritants et les plus saisissants des douze mois écoulés. Ce que j’ignorais complètement jusqu’ici (ne vous moquez pas hein), c’est qu’après l’annonce du palmarès, une exposition itinérante permet au public d’admirer, dans des dizaines de villes sur tous les continents, une sélection des photos primées. Elle passera même à Perpignan en septembre... Grâce à Hannah, je suis désormais un peu moins ignare.
Au siège de la SPD, ce ne sont pas moins 54 photographies, toutes plus intéressantes les unes que les autres, que vous pourrez admirer jusqu’à dimanche. En plus c’est gratuit.
À seize heures tapantespassées de neuf minutes, j’arrive comme convenu devant la Willy-Brandt-Haus où, après avoir attaché à une barrière mon Jolly Jumper, fougueux Holland-Rad à la ligne racée, je rejoins et salue Hannah et ses élèves qui ont pu s’échapper du bureau si tôt un vendredi. Cette joyeuse bande de tire-au-flanc n’affiche même pas un semblant de culpabilité, bien au contraire. Et ça se joue jeune cadre dynamique à qui s’ouvre une carrière prometteuse... L’après-midi s’annonce bien. Mais je déchante rapidement : fidèle à elle-même, Hannah est bien décidée à nous faire cravacher et bouffer de la deutsche Grammatik jusqu’à n’en plus pouvoir. Tout sourire, elle distribue à son petit groupe la liste d’exercices à faire pendant notre visite de l’expo.
Je parcours mon paquet d’exos et compte une bonne dizaine de pages, chacune comportant bien cinq ou six questions suivies de trois ou quatre lignes pour donner sa réponse. Certaines questions d’ailleurs n’en finissent pas. «Et faites des phrases hein! Je veux une grammaire soignée. Dépêchez-vous, l’expo ferme dans deux heures. Mais faites-moi de belles Nebensätze (propositions subordonnées)!» ordonne-t-elle avec entrain, gloussant par avance de plaisir à la perspective de la lecture de nos laborieuses compositions écrites à la va-vite sur un bout de mur.
Cinquante-quatre photos à voir, cinquante-quatre réponses à donner en allemand. En deux heures. Sacrée Hannah tout de même. Et moi qui n’avais même pas emporté de quoi écrire... Je passe à l’accueil du bâtiment pour emprunter au stylo, promettant au jeune stagiaire de la réception que je le rapporterai sans faute après ma visite. Quand le blondinet me remet le stylo rouge marqué SPD, je décide que finalement, peut-être que j’oublierai de le restituer, après tout...
Chers amis Lecteurs (si vous êtes encore là...), je vous sais suffisamment informés de tout ce qui se passe dans le monde pour ne pas avoir besoin d’entrer dans les détails du prestigieux concours World Press Photo qui, chaque année depuis un demi-siècle, récompense les clichés photojournalistiques les plus méritants et les plus saisissants des douze mois écoulés. Ce que j’ignorais complètement jusqu’ici (ne vous moquez pas hein), c’est qu’après l’annonce du palmarès, une exposition itinérante permet au public d’admirer, dans des dizaines de villes sur tous les continents, une sélection des photos primées. Elle passera même à Perpignan en septembre... Grâce à Hannah, je suis désormais un peu moins ignare.
Au siège de la SPD, ce ne sont pas moins 54 photographies, toutes plus intéressantes les unes que les autres, que vous pourrez admirer jusqu’à dimanche. En plus c’est gratuit.
À seize heures tapantes
Yongzhi Chu (Chine), deuxième prix dans la catégorie « Sports / Photos simples »
De jeunes gymnastes à l'échauffement dans une école de sports de Jiaxing, dans la province du Zhejiang. |
Je parcours mon paquet d’exos et compte une bonne dizaine de pages, chacune comportant bien cinq ou six questions suivies de trois ou quatre lignes pour donner sa réponse. Certaines questions d’ailleurs n’en finissent pas. «Et faites des phrases hein! Je veux une grammaire soignée. Dépêchez-vous, l’expo ferme dans deux heures. Mais faites-moi de belles Nebensätze (propositions subordonnées)!» ordonne-t-elle avec entrain, gloussant par avance de plaisir à la perspective de la lecture de nos laborieuses compositions écrites à la va-vite sur un bout de mur.
Cinquante-quatre photos à voir, cinquante-quatre réponses à donner en allemand. En deux heures. Sacrée Hannah tout de même. Et moi qui n’avais même pas emporté de quoi écrire... Je passe à l’accueil du bâtiment pour emprunter au stylo, promettant au jeune stagiaire de la réception que je le rapporterai sans faute après ma visite. Quand le blondinet me remet le stylo rouge marqué SPD, je décide que finalement, peut-être que j’oublierai de le restituer, après tout...
Mais il n’y a pas une minute à perdre. Allez hop ! Au boulot. Question n°1. Photo 201 (le numérotage des photos, faut pas chercher à comprendre). «Que décrit la scène? Dans quelles circonstances les enfants sont-ils morts?» Ah oui, en effet, des petits corps sans vie, emmaillotés dans des linceuls blancs, figurent au premier plan. Et moi, au lieu d’accorder mon attention à la photographie, au lieu de ressentir la scène, je dois répondre à des questions débiles... Cool, il ne me reste plus qu’à paraphraser le panneau explicatif !
La première photo qui s’offre aux visiteurs n’est autre que la grande gagnante du concours. Nous sommes à Gaza, en Palestine, en novembre 2012. Suhaib Hijazi, âgé de 2 ans, et son frère aîné Muhammad, quatre ans, ont été tués lorsqu’un missile israélien a détruit leur maison. Leurs oncles paternels portent leurs corps à la mosquée pour la cérémonie d’inhumation. L’auteur de la photo, Paul Hansen, photographe pour le grand quotidien suédois Dagens Nyheter, a remporté le prix très convoité et la somme de 10.000 euros, damant le pion à quelques 5000 autres participants qui ont soumis en tout plus de 100.000 clichés !
Vous vous imaginez devoir départager cent mille photos ? Voilà un boulot à la rigueur encore plus ingrat que les exercices de Hannah. D’ailleurs, il ne faut pas lambiner. J’ai mis plus de trois minutes à observer la première photo et à recopier la réponse sur la feuille de questions. C’est beaucoup trop lent si je tiens vraiment à répondre aux cinquante-quatre questions posées en moins de deux heures... Pas le temps de maugréer.
Question n°2, photo 202. «Comment a été nommée l’offensive militaire israélienne de novembre 2012 à Gaza? Quelles sont les cibles visées par les bombardements israéliens?» Recopiage éhonté et paraphrase à cent à l’heure.
Question n°3, photo 203. «Quelle frontière les réfugiés syriens tentent-ils de franchir à pied?» Et vas-y que je paraphrase. Vachement intelligent comme exercice. Parfait pour développer sa capacité d’analyse, son sens critique. On n’a même pas le temps de regarder les photos, juste le texte explicatif. C’est génial. Question n°4, question n°5, question n°6, photo 204, 205, 206... Verdammte Scheiße! Elle est où cette maudite photo 206 ? Serait-ce vraiment trop demander qu’elle soit entre la 205 et la 207 par exemple ??? Je perds une précieuse minute à rechercher la satanée photo manquante, et décide de passer aux suivantes.
Les premières photos exposées à la Willy-Brandt-Haus sont celles des catégories General News et Spot News, consacrées à l’actualité. En gros, on n’y voit que des scènes de guerre. Palestine, Syrie, des maisons éventrées, des veuves éplorées à la morgue, des visages hagards et ensanglantées, des snipers embusqués, des panoramas de destruction à Alep ou à Gaza, des cadavres en plus ou moins gros plan... Je jette un coup d’œil distrait sur la photo, j’avise le panneau explicatif, et je recopie, je gratte, je gratte, je gratte. Non mais quel exercice idiot, je vous jure... Tu parles d’une sortie culturelle !
Soudain, alors que je commence à avoir le tournis de tout ce chaos, de tout ce sang, de toutes ces scènes de deuil et de destruction, voilà que je me retrouve face à un grand cliché représentant un grand oiseau bleu sombre ressemblant vaguement à une sorte d’émeu, qui picore dans la jungle des graines bleues sur le sol.
Finie l’actualité sanglante du Proche-Orient, nous voici maintenant dans la catégorie Nature. Les clichés sont magnifiques. Mais, hélas, je n’ai pas le temps de les admirer: mon exercice n’attend pas.
Question n°16, photo 216. «Pourquoi le casoar est-il important pour l’écosystème de la jungle équatoriale australienne? Pour quelles raisons est-il menacé d’extinction?» Je recopie docilement les paragraphes idoines du petit écriteau explicatif : «Le casoar est important car il mange de gros fruits et peut disséminer les graines sur de grandes distances. Il est menacé à cause de la fragmentation de son habitat et des chiens domestiques.» Pffff, non mais allô quoi. Je décide alors de m’accorder une petite pause et de faire pendant cinq minutes un truc de ouf-guedin : regarder les photos. Des manchots empereurs, des requins-baleines, toute la beauté du règne animal.
Je toise quelques secondes ma feuille d’exercices, parcours d’un oeil distrait les questions relative à l’épopée des manchots de la mer de Ross, et décide de poursuivre encore un peu ma visite. Après les séries sur la nature viennent les lauréats des catégories Sports. Je tombe en arrêt sur une photo de basketteuses aux JO de Londres. À ce moment-là, je range définitivement «mon» stylo SPD, replie ma feuille d’exercices et dégaine mon appareil photo. Les exos crétins d’Hannah, c’est ter-mi-né. Quel rebelle je fais.
— Bah non, mais je regarde l’expo, quoi. En fait.
— Il ne vous reste que 45 minutes. Tu vas y arriver?
— Bah, écoute, Hannah, en fait j’ai laissé tomber. L’expo est super intéressante, et franchement il y a beaucoup trop de questions.
— C’est vrai que j’ai un peu forcé... Désolée. Alors tu arrêtes?
— Bah oui.
— OK, donne-moi quand même tes feuillets, je vais corriger tes réponses.
— Tiens, voilà.»
Et le tour est joué. Finalement, ce n’était pas bien difficile de se débarrasser de ce fardeau... Je fourgue mes exercices bâclés à une Hannah visiblement déçue et me concentre sur l’expo. Freedom!
L’expo World Press 2013 (qui, vous l’aurez compris, montre les photos de 2012), quel sacré voyage ! Des prostituées africaines en Italie aux couples de marginaux gays au Vietnam en passant par les toréros borgnes andalous, les fumeurs d’opium en Afghanistan, les gangsters salvadoriens, les habitants mécontents des favelas de Rio, les Indiens Lakotas du Midwest américain... Cela donne vraiment le vertige. Voici une sélection de clichés pour finir.
En attendant, allez vite visiter l’expo ce weekend ! Si vous la loupez, sachez qu’elle revient à Berlin du 6 au 16 septembre, mais cette fois les photos seront exposées à Ostbahnhof. Ou alors, rendez-vous au Couvent des Minimes de Perpignan du 31 août au 20 septembre...
(*) Les prénoms ont été modifiés, comme toujours.
La première photo qui s’offre aux visiteurs n’est autre que la grande gagnante du concours. Nous sommes à Gaza, en Palestine, en novembre 2012. Suhaib Hijazi, âgé de 2 ans, et son frère aîné Muhammad, quatre ans, ont été tués lorsqu’un missile israélien a détruit leur maison. Leurs oncles paternels portent leurs corps à la mosquée pour la cérémonie d’inhumation. L’auteur de la photo, Paul Hansen, photographe pour le grand quotidien suédois Dagens Nyheter, a remporté le prix très convoité et la somme de 10.000 euros, damant le pion à quelques 5000 autres participants qui ont soumis en tout plus de 100.000 clichés !
Vous vous imaginez devoir départager cent mille photos ? Voilà un boulot à la rigueur encore plus ingrat que les exercices de Hannah. D’ailleurs, il ne faut pas lambiner. J’ai mis plus de trois minutes à observer la première photo et à recopier la réponse sur la feuille de questions. C’est beaucoup trop lent si je tiens vraiment à répondre aux cinquante-quatre questions posées en moins de deux heures... Pas le temps de maugréer.
Question n°2, photo 202. «Comment a été nommée l’offensive militaire israélienne de novembre 2012 à Gaza? Quelles sont les cibles visées par les bombardements israéliens?» Recopiage éhonté et paraphrase à cent à l’heure.
Søren Bidstrup, (Danemark, Berlingske Tidende), 2ème prix dans la catégorie « Vie quotidienne »
La famille du photographe pendant des vacances d'été en Italie. |
Les premières photos exposées à la Willy-Brandt-Haus sont celles des catégories General News et Spot News, consacrées à l’actualité. En gros, on n’y voit que des scènes de guerre. Palestine, Syrie, des maisons éventrées, des veuves éplorées à la morgue, des visages hagards et ensanglantées, des snipers embusqués, des panoramas de destruction à Alep ou à Gaza, des cadavres en plus ou moins gros plan... Je jette un coup d’œil distrait sur la photo, j’avise le panneau explicatif, et je recopie, je gratte, je gratte, je gratte. Non mais quel exercice idiot, je vous jure... Tu parles d’une sortie culturelle !
Alessio Romenzi (Italie, Time magazine), 1er prix dans la catégorie « General News Stories »
À Al-Qusayir, une fillette syrienne pleure son père assassiné par les milices pro-Assad Al-Shabiha. |
Finie l’actualité sanglante du Proche-Orient, nous voici maintenant dans la catégorie Nature. Les clichés sont magnifiques. Mais, hélas, je n’ai pas le temps de les admirer: mon exercice n’attend pas.
Question n°16, photo 216. «Pourquoi le casoar est-il important pour l’écosystème de la jungle équatoriale australienne? Pour quelles raisons est-il menacé d’extinction?» Je recopie docilement les paragraphes idoines du petit écriteau explicatif : «Le casoar est important car il mange de gros fruits et peut disséminer les graines sur de grandes distances. Il est menacé à cause de la fragmentation de son habitat et des chiens domestiques.» Pffff, non mais allô quoi. Je décide alors de m’accorder une petite pause et de faire pendant cinq minutes un truc de ouf-guedin : regarder les photos. Des manchots empereurs, des requins-baleines, toute la beauté du règne animal.
Paul Nicklen (Canada, National Geographic), 1er prix dans la catégorie « Nature / Séries »
Un manchot empereur bondit hors de l'eau pour échapper à un phoque léopard. |
— Bah non, mais je regarde l’expo, quoi. En fait.
— Il ne vous reste que 45 minutes. Tu vas y arriver?
— Bah, écoute, Hannah, en fait j’ai laissé tomber. L’expo est super intéressante, et franchement il y a beaucoup trop de questions.
— C’est vrai que j’ai un peu forcé... Désolée. Alors tu arrêtes?
— Bah oui.
— OK, donne-moi quand même tes feuillets, je vais corriger tes réponses.
— Tiens, voilà.»
Et le tour est joué. Finalement, ce n’était pas bien difficile de se débarrasser de ce fardeau... Je fourgue mes exercices bâclés à une Hannah visiblement déçue et me concentre sur l’expo. Freedom!
L’expo World Press 2013 (qui, vous l’aurez compris, montre les photos de 2012), quel sacré voyage ! Des prostituées africaines en Italie aux couples de marginaux gays au Vietnam en passant par les toréros borgnes andalous, les fumeurs d’opium en Afghanistan, les gangsters salvadoriens, les habitants mécontents des favelas de Rio, les Indiens Lakotas du Midwest américain... Cela donne vraiment le vertige. Voici une sélection de clichés pour finir.
En attendant, allez vite visiter l’expo ce weekend ! Si vous la loupez, sachez qu’elle revient à Berlin du 6 au 16 septembre, mais cette fois les photos seront exposées à Ostbahnhof. Ou alors, rendez-vous au Couvent des Minimes de Perpignan du 31 août au 20 septembre...
(*) Les prénoms ont été modifiés, comme toujours.
Wow! C'est un très bon conseil! Sur la photo de Aaron Huey vous pouvez voir la montagne du film Rencontres du troisième type!!! :-)
RépondreSupprimerFélicitations pour le blog!
Ah vraiment ? C'est marrant ça. Je n'ai pas vu le film en tout cas mais c'est intéressant à savoir.
SupprimerMerci pour le commentaire et les encouragements!
A propos d'expo, tu comptes aller faire un tour au UDK-Rundgang le week-end prochain?
RépondreSupprimer@ Morille : Malheureusement je ne suis pas à Berlin le weekend prochain. Mais merci pour le bon tuyau :-)
SupprimerJ'avais déjà vu la photo gagnante, il y avait eu une petite polémique autour d'elle, par rapport aux retouches manifestement assez importantes... Cette photo est vraiment marquante ! Comme les autres que tu montres ici, d'ailleurs.
RépondreSupprimerHello Cara, merci pour ta visite à toi aussi. Moi aussi j'avais lu un article sur les retouches en photographie, ou jusqu'à quel point la manipulation est acceptable. Tiens, je l'ai d'ailleurs retrouvé (en anglais).
Supprimerhttp://www.spiegel.de/international/world/growing-concern-that-news-photos-are-being-excessively-manipulated-a-898509.html
C'est dommage que je n'ai pas pensé à en parler dans l'article, donc je te remercie d'autant plus d'avoir évoqué ce point.
Sinon franchement, retouchées ou pas, ces photos étaient vraiment impressionnantes et j'ai eu du mal à faire un choix parmi toutes celles que j'ai photographiées (c'est-à-dire presque toutes...).