vendredi 5 juillet 2013

L’expo World Press Photo 2013 à la Willy-Brandt-Haus

Micah Albert (États-Unis), 1er prix dans la catégorie «Thèmes contemporains / Photos simples»
Dans la décharge géante à ciel ouvert de Dandora, en banlieue de Nairobi, une femme s'accorde une pause dans sa longue journée de collecte de déchets potentiellement réutilisables (et potentiellement dangereux). Selon le commentaire du photographe, elle a avoué aimer feuilleter les livres qui lui tombent sous la main, même des catalogues de machinerie industrielle. La décharge aurait dû fermer en 1990, puis en 2001, mais est toujours en activité. Près de 10.000 Kényans y survivent quotidiennement de la collecte de détritus, mettant leur santé en péril pour gagner une misère.

La semaine dernière, ma prof d’allemand a eu une chouette idée: délocaliser notre cours hebdomadaire de langue teutonne dans le hall lumineux, spacieux et anguleux de la Willy-Brandt-Haus, au lieu de l’habituelle geôle exiguë et dépourvue de fenêtres où, à l’abri des regards indiscrets, elle nous accable en continu de Modalverben, de Dativ-Präpositionen et autres Konjunktiv II in passivem Nebensatz, et fait claquer comme une cravache les trennbare Präfixe («auf! hinzu! nach!») dans l’air confiné du cachot, sur fond de tubes rock de Wir Sind Helden à 88 décibels. Afin de mieux masquer les hurlements d’épouvante et de sanglots de douleur de sa classe terrorisée et meurtrie.


Dans le hall de la Willy-Brandt-Haus
OK, j’exagère peut-être un chouïa, mais si peu. Vraiment. Non, sérieux. Bref. De toute façon vous ne me croirez pas alors j’arrête le récit de mes cours d’allemand avec Hannah (*)...

Revenons plutôt à la Willy-Brandt-Haus. Pédagogue hors pair dont l’engouement pour les sorties culturelles n’a pour égale que sa passion pour les beautés certes bien cachées (mais elles existent)(pour qui sait bien chercher)(mais alors bien bien bien chercher)(au pire, invoquez Saint-Antoine de Padoue) de la langue de Goebbels Goethe, Hannah n’a pas son pareil pour exploiter tout le potentiel lexical ou grammatical d’un banal refrain de rap (si vous saviez tout ce qu’on peut raconter sur un simple Fick die Polizei!) ou d’une critique de film. Elle éprouve donc parfois l’envie de varier les plaisirs avec ses élèves et de les mettre en contact avec la langue allemande dans des contextes moins scolaires, ce qui est tout à son honneur.

C’était le but de notre sortie à la Willy-Brandt-Haus, siège du parti Social-Démocrate, ou se tient pendant un mois, jusqu’à ce dimanche 7 juillet, l’expo World Press Photo 2013.

Chers amis Lecteurs (si vous êtes encore là...), je vous sais suffisamment informés de tout ce qui se passe dans le monde pour ne pas avoir besoin d’entrer dans les détails du prestigieux concours World Press Photo qui, chaque année depuis un demi-siècle, récompense les clichés photojournalistiques les plus méritants et les plus saisissants des douze mois écoulés. Ce que j’ignorais complètement jusqu’ici (ne vous moquez pas hein), c’est qu’après l’annonce du palmarès, une exposition itinérante permet au public d’admirer, dans des dizaines de villes sur tous les continents, une sélection des photos primées. Elle passera même à Perpignan en septembre... Grâce à Hannah, je suis désormais un peu moins ignare.

Majid Saïdi (Iran), deuxième prix dans la catégorie « Thèmes contemporains / Séries photos »
À Kandahar, des ouvrières afghanes apprennent à broder et a coudre des habits de poupées dans un atelier géré par une ONG qui œuvre pour l'amélioration du statut de la femme.
 
Au siège de la SPD, ce ne sont pas moins 54 photographies, toutes plus intéressantes les unes que les autres, que vous pourrez admirer jusqu’à dimanche. En plus c’est gratuit.

À seize heures tapantes passées de neuf minutes, j’arrive comme convenu devant la Willy-Brandt-Haus où, après avoir attaché à une barrière mon Jolly Jumper, fougueux Holland-Rad à la ligne racée, je rejoins et salue Hannah et ses élèves qui ont pu s’échapper du bureau si tôt un vendredi. Cette joyeuse bande de tire-au-flanc n’affiche même pas un semblant de culpabilité, bien au contraire. Et ça se joue jeune cadre dynamique à qui s’ouvre une carrière prometteuse... L’après-midi s’annonce bien. Mais je déchante rapidement : fidèle à elle-même, Hannah est bien décidée à nous faire cravacher et bouffer de la deutsche Grammatik jusqu’à n’en plus pouvoir. Tout sourire, elle distribue à son petit groupe la liste d’exercices à faire pendant notre visite de l’expo.

Yongzhi Chu (Chine), deuxième prix dans la catégorie « Sports / Photos simples »
De jeunes gymnastes à l'échauffement dans une école de sports de Jiaxing, dans la province du Zhejiang.

Je parcours mon paquet d’exos et compte une bonne dizaine de pages, chacune comportant bien cinq ou six questions suivies de trois ou quatre lignes pour donner sa réponse. Certaines questions d’ailleurs n’en finissent pas. «Et faites des phrases hein! Je veux une grammaire soignée. Dépêchez-vous, l’expo ferme dans deux heures. Mais faites-moi de belles Nebensätze (propositions subordonnées)!» ordonne-t-elle avec entrain, gloussant par avance de plaisir à la perspective de la lecture de nos laborieuses compositions écrites à la va-vite sur un bout de mur.

Cinquante-quatre photos à voir, cinquante-quatre réponses à donner en allemand. En deux heures. Sacrée Hannah tout de même. Et moi qui n’avais même pas emporté de quoi écrire... Je passe à l’accueil du bâtiment pour emprunter au stylo, promettant au jeune stagiaire de la réception que je le rapporterai sans faute après ma visite. Quand le blondinet me remet le stylo rouge marqué SPD, je décide que finalement, peut-être que j’oublierai de le restituer, après tout...

Stephan Vanfleteren (Belgique, De Standaard), 1er prix dans la catégorie « Staged Portraits Series »
Cette série bouleversante montre six patients défigurés par la maladie recevant des soins sur l'Africa Mercy, un vaisseau hospitalier amarré dans le port de Conakry, en Guinée.
Mais il n’y a pas une minute à perdre. Allez hop ! Au boulot. Question n°1. Photo 201 (le numérotage des photos, faut pas chercher à comprendre). «Que décrit la scène? Dans quelles circonstances les enfants sont-ils morts?» Ah oui, en effet, des petits corps sans vie, emmaillotés dans des linceuls blancs, figurent au premier plan. Et moi, au lieu d’accorder mon attention à la photographie, au lieu de ressentir la scène, je dois répondre à des questions débiles... Cool, il ne me reste plus qu’à paraphraser le panneau explicatif !

La première photo qui s’offre aux visiteurs n’est autre que la grande gagnante du concours. Nous sommes à Gaza, en Palestine, en novembre 2012. Suhaib Hijazi, âgé de 2 ans, et son frère aîné Muhammad, quatre ans, ont été tués lorsqu’un missile israélien a détruit leur maison. Leurs oncles paternels portent leurs corps à la mosquée pour la cérémonie d’inhumation. L’auteur de la photo, Paul Hansen, photographe pour le grand quotidien suédois Dagens Nyheter, a remporté le prix très convoité et la somme de 10.000 euros, damant le pion à quelques 5000 autres participants qui ont soumis en tout plus de 100.000 clichés !

Le prix World Press Photo of the Year 2012 a été décerné au photojournaliste suédois Paul Hansen (Dagens Nyheter) pour cette photo d'un cortège funéraire prise à Gaza le 20 novembre 2012. Une famille palestinienne a été décimée par une bombardement israélien. Les deux plus jeunes victimes, deux frères de deux et quatre ans, sont sur le point d'être inhumés. Vous avez sûrement déjà vu cette photo quelque part dans la presse.

Vous vous imaginez devoir départager cent mille photos ? Voilà un boulot à la rigueur encore plus ingrat que les exercices de Hannah. D’ailleurs, il ne faut pas lambiner. J’ai mis plus de trois minutes à observer la première photo et à recopier la réponse sur la feuille de questions. C’est beaucoup trop lent si je tiens vraiment à répondre aux cinquante-quatre questions posées en moins de deux heures... Pas le temps de maugréer.

Question n°2, photo 202. «Comment a été nommée l’offensive militaire israélienne de novembre 2012 à Gaza? Quelles sont les cibles visées par les bombardements israéliens?» Recopiage éhonté et paraphrase à cent à l’heure.

Søren Bidstrup, (Danemark, Berlingske Tidende), 2ème prix dans la catégorie « Vie quotidienne »
La famille du photographe pendant des vacances d'été en Italie.
Question n°3, photo 203. «Quelle frontière les réfugiés syriens tentent-ils de franchir à pied?» Et vas-y que je paraphrase. Vachement intelligent comme exercice. Parfait pour développer sa capacité d’analyse, son sens critique. On n’a même pas le temps de regarder les photos, juste le texte explicatif. C’est génial. Question n°4, question n°5, question n°6, photo 204, 205, 206... Verdammte Scheiße! Elle est où cette maudite photo 206 ? Serait-ce vraiment trop demander qu’elle soit entre la 205 et la 207 par exemple ??? Je perds une précieuse minute à rechercher la satanée photo manquante, et décide de passer aux suivantes.

Les premières photos exposées à la Willy-Brandt-Haus sont celles des catégories General News et Spot News, consacrées à l’actualité. En gros, on n’y voit que des scènes de guerre. Palestine, Syrie, des maisons éventrées, des veuves éplorées à la morgue, des visages hagards et ensanglantées, des snipers embusqués, des panoramas de destruction à Alep ou à Gaza, des cadavres en plus ou moins gros plan... Je jette un coup d’œil distrait sur la photo, j’avise le panneau explicatif, et je recopie, je gratte, je gratte, je gratte. Non mais quel exercice idiot, je vous jure... Tu parles d’une sortie culturelle !

Alessio Romenzi (Italie, Time magazine), 1er prix dans la catégorie « General News Stories »
À Al-Qusayir, une fillette syrienne pleure son père assassiné par les milices pro-Assad Al-Shabiha.
Soudain, alors que je commence à avoir le tournis de tout ce chaos, de tout ce sang, de toutes ces scènes de deuil et de destruction, voilà que je me retrouve face à un grand cliché représentant un grand oiseau bleu sombre ressemblant vaguement à une sorte d’émeu, qui picore dans la jungle des graines bleues sur le sol.

Finie l’actualité sanglante du Proche-Orient, nous voici maintenant dans la catégorie Nature. Les clichés sont magnifiques. Mais, hélas, je n’ai pas le temps de les admirer: mon exercice n’attend pas.

Question n°16, photo 216. «Pourquoi le casoar est-il important pour l’écosystème de la jungle équatoriale australienne? Pour quelles raisons est-il menacé d’extinction?» Je recopie docilement les paragraphes idoines du petit écriteau explicatif : «Le casoar est important car il mange de gros fruits et peut disséminer les graines sur de grandes distances. Il est menacé à cause de la fragmentation de son habitat et des chiens domestiques.» Pffff, non mais allô quoi. Je décide alors de m’accorder une petite pause et de faire pendant cinq minutes un truc de ouf-guedin : regarder les photos. Des manchots empereurs, des requins-baleines, toute la beauté du règne animal.

Paul Nicklen (Canada, National Geographic), 1er prix dans la catégorie « Nature / Séries »
Un manchot empereur bondit hors de l'eau pour échapper à un phoque léopard.
Je toise quelques secondes ma feuille d’exercices, parcours d’un oeil distrait les questions relative à l’épopée des manchots de la mer de Ross, et décide de poursuivre encore un peu ma visite. Après les séries sur la nature viennent les lauréats des catégories Sports. Je tombe en arrêt sur une photo de basketteuses aux JO de Londres. À ce moment-là, je range définitivement «mon» stylo SPD, replie ma feuille d’exercices et dégaine mon appareil photo. Les exos crétins d’Hannah, c’est ter-mi-né. Quel rebelle je fais.

Chris McGrath (Australie, Getty Images), 3ème prix dans la catégorie « Sports Action Stories »
Suzy Batkovic (n°8) tente un rebond pendant le quart de finale de basket-ball dames, entre l'Australie et la Chine. L'Australie a remporté la partie.
Une autre photo de basket féminin a retenu toute mon attention. Mais là, on n’est plus aux jeux olympiques. La série de clichés du photographe danois Jan Grarup, publiés dans le magazine Laif, montre des sportives de Mogadiscio, la capitale somalienne en proie au chaos et aux milices islamistes radicales qui interdisent aux femmes la pratique de toute activité sportive, sous peine de mort ou de graves châtiments corporels, selon la «jurisprudence» des tribunaux islamiques. Les basketteuses somaliennes risquent leur vie en bravant l’interdit, et jouent sur un terrain clandestin entouré de murs criblés de balles, sous la protection de gardes armés. À la fin de leur entraînement, elles s’enveloppent dans leurs abayas, leurs niqabs et autres tenues de fantômes noirs et tristes, et se fondent en silence dans la ville meurtrie.

Jan Grarup (Danemark, Laif), 1er prix dans la catégorie « Sports Feature Stories »
À Mogadiscio, des sportives somaliennes prennent tous les risques du monde pour dribbler le ballon et marquer des paniers.
«Tiens, tu as déjà fini de répondre aux questions?
— Bah non, mais je regarde l’expo, quoi. En fait.
— Il ne vous reste que 45 minutes. Tu vas y arriver?
— Bah, écoute, Hannah, en fait j’ai laissé tomber. L’expo est super intéressante, et franchement il y a beaucoup trop de questions.
— C’est vrai que j’ai un peu forcé... Désolée. Alors tu arrêtes?
— Bah oui.
— OK, donne-moi quand même tes feuillets, je vais corriger tes réponses.
— Tiens, voilà.»

Et le tour est joué. Finalement, ce n’était pas bien difficile de se débarrasser de ce fardeau... Je fourgue mes exercices bâclés à une Hannah visiblement déçue et me concentre sur l’expo. Freedom!

L’expo World Press 2013 (qui, vous l’aurez compris, montre les photos de 2012), quel sacré voyage ! Des prostituées africaines en Italie aux couples de marginaux gays au Vietnam en passant par les toréros borgnes andalous, les fumeurs d’opium en Afghanistan, les gangsters salvadoriens, les habitants mécontents des favelas de Rio, les Indiens Lakotas du Midwest américain... Cela donne vraiment le vertige. Voici une sélection de clichés pour finir.

Aaron Huey (États-Unis, National Geographic), 3ème prix « Contemporary Issues Stories »
Les Indiens Oglala Lakotas de la réserve de Pine Ridge, dans l'Etat du Dakota du Sud, vivent tout près du site de la bataille de Wounded Knee Creek, où 250 Lakotas Sioux furent massacrés en 1890. Depuis lors, leur histoire n'est qu'une litanie de traités bafoués et de promesses non tenues de la part des gouvernements américains successifs. À Pine Ridge, les mouvements de résistance contre Washington ont le vent en poupe, et les habitants renouent avec leurs traditions ancestrales : la danse du soleil, l'équitation, la langue, etc. Sur la photo, Wakinyan Two Bulls, 9 ans, dispose des drapeaux de prières autour d'un arbre sacré sur un site spirituel Oglala, dans le Wyoming.
Maika Elan (Vietnam), 1er prix dans la catégorie « Contemporary Issues Stories »
En 2012, les débats parlementaires relatifs à la légalisation du mariage gay au Vietnam ont débuté. La population est globalement hostile à cette mesure. Hieu et Thang, 58 et 62 ans, prennent leur bain. Ils sont ensemble depuis huit ans.
Marie Hald (Danemark), 2ème prix dans la catégorie « Observed Portraits Singles »
Bonnie Cleo Andersen, 38 ans, mère de trois enfants, se prostitue depuis vingt ans. Bonnie travaille de jour dans une petite maison située dans un village à l'est du pays, puis va chercher ses enfants à l'école dans un autre village, à 15 kilomètres. Elle espère que ses enfants vivront mieux qu'elle.
Wei Seng Chen (Malaisie), 1er prix dans la catégorie « Sports Action Singles »
Un participant et son attelage atteignent la ligne d'arrivée à Batu Sangkar, sur l'île indonésienne de Sumatra. Le «Pacu Jawi» est une tradition vieille de plus de 400 ans dans la région : après la récolte, une fois que les rizières ont été vidées, la course annuelle de taureaux est organisée. Les concurrents s'attellent à deux taureaux et les font galoper en s'agrippant à leur queue. Plus de 600 taureaux et 50 paysans ont participé au «Pacu Jawi» de février 2012.
Ebrahim Norouzi (Iran), 2ème prix dans la catégorie « Staged Portraits Series »
Une Iranienne de la ville de Khorramabad porte le costume traditionnel pour la fête de Chehel Manbar, l'une des grandes festivités de l'islam chiite.
Je suis reparti de l’exposition reconnaissant envers Hannah de m’y avoir invité et complètement débarrassé de tout scrupule quant à mes exercices inachevés. Bien au contraire, j’aurais bien sauté dans le premier avion pour n’importe où, pour Khorramabad ou pour les réserves indiennes du Dakota du Sud ou pour Nairobi, histoire d’avoir la possibilité d’écrire quelques billets sur quelques uns des protagonistes de cette expo vraiment saisissante. Peut-être un jour, qui sait.

En attendant, allez vite visiter l’expo ce weekend ! Si vous la loupez, sachez qu’elle revient à Berlin du 6 au 16 septembre, mais cette fois les photos seront exposées à Ostbahnhof. Ou alors, rendez-vous au Couvent des Minimes de Perpignan du 31 août au 20 septembre...

(*) Les prénoms ont été modifiés, comme toujours.

6 commentaires:

  1. Wow! C'est un très bon conseil! Sur la photo de Aaron Huey vous pouvez voir la montagne du film Rencontres du troisième type!!! :-)

    Félicitations pour le blog!

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    1. Ah vraiment ? C'est marrant ça. Je n'ai pas vu le film en tout cas mais c'est intéressant à savoir.

      Merci pour le commentaire et les encouragements!

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  2. A propos d'expo, tu comptes aller faire un tour au UDK-Rundgang le week-end prochain?

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    1. @ Morille : Malheureusement je ne suis pas à Berlin le weekend prochain. Mais merci pour le bon tuyau :-)

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  3. J'avais déjà vu la photo gagnante, il y avait eu une petite polémique autour d'elle, par rapport aux retouches manifestement assez importantes... Cette photo est vraiment marquante ! Comme les autres que tu montres ici, d'ailleurs.

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    1. Hello Cara, merci pour ta visite à toi aussi. Moi aussi j'avais lu un article sur les retouches en photographie, ou jusqu'à quel point la manipulation est acceptable. Tiens, je l'ai d'ailleurs retrouvé (en anglais).

      http://www.spiegel.de/international/world/growing-concern-that-news-photos-are-being-excessively-manipulated-a-898509.html

      C'est dommage que je n'ai pas pensé à en parler dans l'article, donc je te remercie d'autant plus d'avoir évoqué ce point.

      Sinon franchement, retouchées ou pas, ces photos étaient vraiment impressionnantes et j'ai eu du mal à faire un choix parmi toutes celles que j'ai photographiées (c'est-à-dire presque toutes...).

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