Le Chroniqueur Berliniquais passe-t-il trop de temps à Paris ? Cette question est tout à fait légitime et je comprends l'exaspération croissante des fidèles lecteurs devant cette invasion parisienne dans les pages de leur blog berlinois préféré, qui est en train de devenir un énième catalogue de photos des rues de Paris. Cela ne devrait pas durer trop longtemps.
Mais en ce moment, c'est comme ça : je passe pas mal de temps en France, parfois pour le plaisir, parfois du fait de contraintes professionnelles, et je ne vais pas m'en plaindre. Après tout, Paris a du bon. Et, c'est moi ou notre bonne vieille ville-musée est en train de devenir cool ? Par un beau weekend printano-estival, les hordes de promeneurs, qu'ils soient touristes, Parisiens ou visiteurs divers, ont repris leurs droits dans les rues de la capitale. Désolé, j'ai beau tourner des ébauches de phrases dans tous les sens, mais je crois qu'il faisait trop chaud pour être vraiment être inspiré pour l'écriture.
Allez, notre capitale est belle sous le soleil du printemps, lorsqu'on y déambule sans but précis, en compagnie de ses amis de toujours. On papote, on parle de rien et de tout, on s'arrête pour observer ensemble un détail étonnant, et le Chroniqueur en vient même à se demander si son confort berlinois, son appart spacieux et pas cher, son balcon ensoleillé et son Kiez alternatif valent vraiment la peine de vivre toujours loin des meilleurs et des plus chers.
Paris est une des grandes capitales du street art, même s'il est est moins omniprésent et tapageur qu'à Berlin. Ici, dans les rues du Quartier Latin, près de la Contrescarpe.
Et là, au Quai de Valmy :
Les feuillages fleuris des marronniers, quelques moments de repos au bord de l'eau. C'est autre chose qu'une baignade au Schlachtensee, mais ça détend tout autant, surtout lorsque les bonnes personnes sont à côté.
Mais après avoir salivé d'envie pour la trente-douzième fois devant les annonces pour des clapiers à lapins et placards à balais à des prix que je ne pourrai jamais me permettre trônant dans les vitrines d'agences immobilières, après une suée dominicale dans la ligne 13 du métro, en pleine vacances de Pâques, je me dis que mon petit chez-moi, mon balcon fleuri et mon vélo sont encore une beau lot de consolation. Les amis sont à Paris, je sais encore où les trouver, en cas de forte poussée de nostalgie. Merci pour le chouette weekend avec vous les amis !
Bonjour!
RépondreSupprimerIl est aussi un peu "niquais" en principe ce blog...mais je comprends tout à fait tes billets parisiens.Aucun printemps ne vaut celui de Paris...et puis si en plus, tu constates une touche cool qui t'inciterait à y résider de nouveau,ce n'est pas moi qui te découragerais!
Et puis des êtres chers tu en as aussi à Berlin...et ailleurs
tchuss
Ah là là, fanatisme parisien, quand tu nous tiens :-)
RépondreSupprimerPour le côté "niquais" quelque peu en berne, je comptais justement solliciter notre amie commune Andrea pour le fameux billet à quatre mains qu'elle suggérait il y a quelques semaines...
Heps ça parle de moi!
RépondreSupprimerlol
toujours partante pour la "niquaise touch", surtout s'il s'agit de littérature:)
il faudra trouver un créneau; j'ai eu hier une proposition d'article qui doit être conséquent à remettre pour début juillet...un truc plutôt glamour en droit bien évidemment, et je suis aux anges!!!j'ai de la marge mais bon c'est du taffe!je t'en parle en off.
sinon je ne compte pas venir avec Jeannine à Berlin... ni ak d'ailleurs;on ne se confond pas non plus!
on gère ça à distance comme d'hab.
bises