Ô Lecteurs dévoués, ô fidèles Vahinés, voilà que je vous néglige à nouveau. Je vous fais donc un petit coucou affamé et congelé de Berlin, où je suis revenu après une absence prolongée : j’ai eu le bonheur de passer quelques heureuses journées automnales outre-Rhin, dans notre glorieuse Patrie où les politiciens puent du fondement certes, mais où l’on mange toujours aussi divinement.
Mon vénéré employeur est présent dans tout plein de contrées, dont la France. Dans notre pays, le plus bel au monde, le repas du midi est une fête. La pause déjeuner dure facilement de 60 à 90 minutes, et à la cantine on nous sert ce genre de festin :
Retour au bureau de Berlin, on perd 10°C, la nuit tombe à 16 heures, et à la pause déjeuner (vers 11h45), qui dure 30 minutes bien sonnées, on se fait servir le... les...euh, la chose suivante :
Ou alors ces messieurs-dames nous proposent d’insipides spécialités allemandes quand ils ont pitié de nous... Au bout d’une demi-heure de supplice, nous regagnons nos bureaux, écœurés et aigris. Après une merveilleuse semaine gourmande dans l’Hexagone, le retour à la réalité est difficile. Je veux bien accepter qu’il y ait de douloureuses contreparties à vivre à Berlin, mais ces derniers jours nos cuistots berlinois se sont surpassés dans la médiocrité pour fêter dignement mon retour.
Allez, la phase de réacclimatation est bientôt terminée et je me suis remis dans le bain teutonique. Alors à très bientôt pour des billets un peu plus bavards !
Mon vénéré employeur est présent dans tout plein de contrées, dont la France. Dans notre pays, le plus bel au monde, le repas du midi est une fête. La pause déjeuner dure facilement de 60 à 90 minutes, et à la cantine on nous sert ce genre de festin :
Magret de canard, haricots verts et pommes de terre au romarin, sauce au miel. Yaourt Activia, bouteille de Cristalline 50 cl, clémentine. Prix total : 5,13€ |
Retour au bureau de Berlin, on perd 10°C, la nuit tombe à 16 heures, et à la pause déjeuner (vers 11h45), qui dure 30 minutes bien sonnées, on se fait servir le... les...euh, la chose suivante :
Ou alors ces messieurs-dames nous proposent d’insipides spécialités allemandes quand ils ont pitié de nous... Au bout d’une demi-heure de supplice, nous regagnons nos bureaux, écœurés et aigris. Après une merveilleuse semaine gourmande dans l’Hexagone, le retour à la réalité est difficile. Je veux bien accepter qu’il y ait de douloureuses contreparties à vivre à Berlin, mais ces derniers jours nos cuistots berlinois se sont surpassés dans la médiocrité pour fêter dignement mon retour.
Allez, la phase de réacclimatation est bientôt terminée et je me suis remis dans le bain teutonique. Alors à très bientôt pour des billets un peu plus bavards !
Guten appetit ;-)
RépondreSupprimerAu moins ils donnent dans la couleur ta Kantine! A Adlershof, c'est non seulement informe et insipide (inmangeable) mais de plus incolore. En tout cas le contraste est excellent, et j'attends avec impatience la réaction de mes collegues face à cette implacable realité!
RépondreSupprimerPS: Le fonctionnement des commentaires sous blogger c'est vraiment la bannière.
so true oder.
RépondreSupprimerPour fréquenter la même cantine/cave que le sdrapeau je peux témoigner.
Un autre regard sur l'assiette pourrait être d'observer la corrélation entre contenu de l'assiette et nom du plat.
Ouais mais au moins le soir tu peux manger ce que tu veux, toi! Tu n'es pas obligé de te plier au Abendbrot!
RépondreSupprimerHum ça a l'air succulent dis-moi ! ^^ Par chance, pas de cantine ici et 1h de pause quand c'est qu'on veut ! :D
RépondreSupprimerEt congelé?! Rooh fais pas si froid que ça à Berlin... bizarrement mes collègues allemands, russes, polonais sont d'accord avec moi, contrairement aux parisiens, italiens, turques.... :D
nous à la cantine c'est moins cher et pas trop mauvais. Sauf des jours comme aujourd'hui où la sauce tomate me donne des crampes d'estomac (maintenant je carbure au thé à la camomille) et que le riz contient des morceaux tellement durs que tu t'y casses les dents... Et la pause de 30 mn... Je la dépasse très souvent, c'est trop peu, le temps d'aller à la cantine et d'en revenir, ou alors il faut manger avec un lance pierre (Encore des crampes d'estomac) ou devant son ordi- ce que je refuse catégoriquement!
RépondreSupprimerDieu que c'est immonde! Si je n'avais pas déjà eu l'immense bonheur de me voir servir pareils riz gluant et sauce blanchâtre, je jurerais que tu as fabriqué le tout en papier mâché pour te gausser. Malheureusement, je sais maintenant que tu dis probablement la vérité. En tout cas, merci pour la belle tranche de rigolade et bon courage pour la réadaptation teutonique!
RépondreSupprimerMerci à tous pour votre compassion et/ou votre retour d'expérience ! J'étais loin d'imaginer que ce petit billet allait déclencher un tel élan de solidarité... Il vaut mieux en rire :-)
RépondreSupprimerE., je suppose que vous êtes mieux lotis au Qatar, me trompé-je ?
JvH, j'ai pas encore tenté la bouffe hospitalière allemande et je ne suis pas pressé :-s
sdrapeau et mrbonsoir, oui je suis conscient qu'il y a toujours pire. Aujourd'hui je me suis contenté de frites et de petits légumes, j'ai boudé le "schnitzel", trop suspect à mes yeux. Content de vous revoir d'ailleurs, faudrait qu'on se retrouve rapido (mrbonsoir je crois savoir qui t'es en fait héhé).
Cécile, c'est vrai que ça s'est un peu radouci aujourd'hui, mais hier soir j'étais au marché de Noël d'Alexanderplatz et je ne sentais plus mes pieds à la fin... J'ai écrit ce billet en rentrant, après avoir retrouvé l'usage de mes doigts :-)
Fab, Le Chroniqueur Berliniquais ne raconte JAMAIS de bobards... ou presque :-)
Bon courage à tous et pensons déjà aux festins qui nous attendent dans quelques semaines pour tenir le coup !!
En voyant tes photos j'ai subitement compris pourquoi on ne dit pas "guten appetit" mais "mahlzeit" au bureau. c'est censé être mauvais. d'où le fait que même 30 minutes, c'est généreux aux yeux d'un employeur._.
RépondreSupprimermaintenant je comprends mieux pourquoi je suis toujours en stress à midi: je m'attends à bien manger. bon.
jm, tu as tout mon soutien moral. il faudrait peut être passer aux stullen?
Courage!
RépondreSupprimerIl y a aussi de bonne cantines en France (celle de la SG à la défense par exemple)
RépondreSupprimerHéhé, Pauline, "Mahlzeit" en fait c'est l'abréviation de eine gesegnete Mahlzeit, qui veut dire quelque chose comme "béni soit votre repas", à ce qu'on m'a expliqué. C'est encore mieux que "guten Appetit" (dans l'idée au moins). Merci pour ton soutien moral en tout cas. Des "Stullen", je savais pas ce que c'était. Je suis allé voir dans Google images, et finalement... urgh. Je préfère, pour les jours de grand désespoir, aller me ravitailler aux Arkaden à proximité du bureau, là il y a 2-3 restaus potables et même une excellent sandwicherie :-)
RépondreSupprimerElsa et Alain, merci pour vos pensées compatissantes. Vendredi, ca a été, on avait un poisson correct, une espèce de truite (mais je mettrais pas ma main au feu) qui au moins avait du poisson la forme et le goût !
Aujourd'hui, on verra bien... mais j'ai des munitions !
:-)
Bonne semaine !