Le moins que l’on puisse dire, c'est que les pubs allemandes sont loin d’être les meilleures qui soient. Humour douteux, messages archi-usés, photos peu convaincantes, clichés sexistes ou autres, sans parler de quelques perles qui surgissent parfois, comme ici où l’on vante des gâteaux Schoko-Vanille avec la photo d'un beau bébé noir, non pas en 1954 mais il y a tout juste deux mois... Beurk. Pour mémoire, je vous donnais deux exemples il y a quelques mois, ici et là. Et voilà que depuis quelques semaines, deux campagnes publicitaires qui n'ont absolument rien à voir l’une avec l’autre se télescopent curieusement sur les murs de Berlin (*). Les deux exploitent sans le moindre état d’âme un corps de femme pour vendre des produits sans lien particulier avec l’érotisme de l'accroche visuelle, ce qui en soi n’a rien de remarquable. Des gonzesses dans des poses suggestives pour vendre tout et n’importe quoi, ce n’est certes pas la nouveauté de l’année. La coïncidence devient intéressante car les deux slogans publicitaires usent exactement de la même antithèse olé-olé : le message acquiert toute sa force (ou pas) dans le choc sémantique titanesque entre les mots schmutzig, c’est-à-dire “sale” et sauber (“propre”).
Voyez plutôt avec la première campagne. Le site HRS, portail de réservation de chambres d’hôtel, nous assène avec aplomb , dans des campagnes d’affichage ambitieuses dans les grandes gares et les halls d’aéroports : “c’est dans les lits les plus propres qu’on assouvit les fantasmes les plus sales (crades)”. Mais oui mais oui, ça c’est le génie publicitaire allemand dans toute sa splendeur : une blonde (la présentatrice Sonya Kraus, potiche de service dans les versions allemandes de La Roue de la Fortune et de Fort Boyard, eh ouais !), un œil lascif presque bovin, un décolleté affolant, une robe de satin, un talon-aiguille en arrière-plan, un jeu de mots foireux, et le tour est joué ! Vous tenez votre campagne de pub. Allez, encore quelques cours de langue et je pourrai moi aussi monter mon agence, le boulot n’est pas sorcier.
La deuxième affiche est l’œuvre des publicitaires de la marque de gel douche Axe, également notoire en France pour ses campagnes de pub où l'idée-force se résume ainsi : “Savonnez-vous au gel Axe et instantanément toutes les nymphos du quartier tomberont en pâmoison devant vos pores virilement purifiés”. En Allemagne, le message est du même acabit, mais avec des pubs encore plus nulles, et le dernier éclair surgi tout droit des cerveaux de ces talentueux publicitaires est une affiche qui nous dit “Plus t'es propre, plus ça vire au gros sale”. Haha. Pour les plus longs à la détente d'entre nous, la photo de la bimbo au regard lubrique et dont le maillot de bain vient juste d'exploser sous la pression de ses seins, lève les derniers doutes, histoire qu'on ne comprenne pas tout de travers et qu'on ne se mette pas en tête qu'ils voulaient nous dire que les gels douche Axe nous salissent à mesure qu'on les utilise ou quelque conclusion tout à fait plausible mais à côté de la plaque de ce genre. Les chefs de produit ont bien eu raison de tuer dans l'œuf toute ambiguïté possible, car il faut que l'argument soit clair comme l'eau du bain pour être plus percutant.
Bref, des blondes dénudées, de l'érotisme cheap, et des messages publicitaires nuls et sans originalité. Rien que du normal pour le consommateur blasé de toutes ces niaiseries. Où veux-je donc en venir, vous demandez-vous, n'est-ce pas ? M'enfin, la réponse crève les yeux ! Vous ne voyez pas ? Alors, on reprend : du savon et une douche, une chambre d'hôtel, des draps propres et des fantasmes inavouables, le tout souligné par un message d'une extraordinaire platitude... Mais oui, DSK, encore lui ! Toute la clé de l'énigme de la suite 2806 est révélée, sous nos yeux qui refusent d'admettre l'évidence, par deux pubs allemandes qui n'ont en apparence rien à voir l'une avec l'autre, et que l'on avait jugées un peu vite comme indignes de notre intérêt... De toute évidence, il y a un message caché, et de là à penser que ces affiches ont été diffusées à dessein par une société secrète judéo-maçonnique dont le but est de prouver au monde entier l'innocence de Dominique Strauss-Kahn, il n'y a qu'un pas que je franchis hic et nunc. Le postulat est le suivant : l'ancien chef du FMI a tout simplement été victime de son gel douche et du cadre fantasmogène qu'est la chambre d'hôtel. La vérité s'impose d'elle-même, selon un scénario limpide : la femme de chambre entre dans la suite, passe un coup de plumeau par ci, un coup d'éponge par là et, geste fatal, change les parures de lit, qu'elle remplace par des draps propres. À ce moment précis, ironie cruelle du destin, DSK sort de la salle de bains, une serviette autour de la taille. La soubrette sursaute, surprise par cette apparition inattendue certes, mais surtout, par ces mâles effluves qui lui parviennent instantanément : en effet, DSK s'était savonné au gel douche Axe “Nicky Larson” (aux principes actifs d'écorce de gingembre, sève de bois-bandé, corne de rhinocéros et phéromones d'hyène en rut). L'espace d'un instant, l'homme qui sort de la douche n'est pas un sexagénaire ridé avec une serviette, mais un Apollon à la feuille de vigne, un éphèbe olympien en tunique de Nessos. Une lueur de désir illumine le regard de l'employée pendant une courte seconde. Cette lueur n'échappe pas à DSK, qui aperçoit au même moment la blancheur immaculée des draps et les plis parfaitement rectilignes laissés par la blanchisserie ; le parfum entêtant d'amidon et d'assouplissant Soupline à la lavande provençale embaume la pièce : immédiatement, comme les respectables citadins grassois dans Le Parfum de Süskind, M. Strauss-Kahn devient l'esclave d'un fantasme très sale qu'il ne peut maîtriser une seconde de plus, empoigne la malheureuse qui, elle, avait déjà repris ses esprits, mais trop tard. Le vieux satyre lui fait subir les derniers outrages, et vous connaissez la suite.
Voilà, en quelques jours à peine, grâce à un peu d'observation et de déduction, j'ai résolu l'enquête DSK ! J'hésite tout de même à envoyer un fax au FBI, car je ne suis pas sûr d'avoir envie que les avocats de Strauss-Kahn viennent fouiller dans ma vie et l'étaler au public si jamais mes conclusions n'ont pas l'heur de leur plaire. Je préfère rester un blogueur pépère dans l'ombre.
Sinon, pour finir avec cette campagne publicitaire Axe vraiment très originale, voici quelques exemples qui illustrent la réaction, dans l'ensemble plutôt favorable, du public berlinois.
Ici sur la Skalitzer Straße, à Kreuzberg. Des autocollants judicieusement placés, et un message ajouté au feutre bleu sous le slogan publicitaire (c'est difficile à voir) : Gegen sexistische Kackscheiße, soit, “À bas la merde sexiste”. Pfff, quelle bande de rabat-joie ! Peut-être le public est-il plus réceptif à Friedrichshain ?
Sur cette affiche de la Petersburger Straße, à Friedrichshain, un abruti (ou plus probablement un gang de féministes castratrices déchaînées) a collé un autocollant disant, une fois de plus, Sexistische Kackscheisse. Tsss, vraiment ils ne comprennent rien à rien ces gens.
La palme revient à cette troisième affiche, sous un abri-bus à l'angle des Warschauer et Mühlenstraße. Les abrutis en question se sont donné encore plus de mal pour exprimer leur désaccord puéril. La pouffe de l'affiche se voit désormais armée d'une hache, et elle dit maintenant : Je sexistischer du bist, desto schmerzhafter wird's, soit en langage chrétien, “Plus tu es sexiste, plus ça fera mal”. Sur le flacon, le nom Axe est transformé en Axt, qui veut dire tout bêtement “Hache”. Un mystérieux gribouillis semble faire office de signature des auteurs de cette customisation. Eh bien, force est de constater qu'Axe a vraiment remporté la bataille de l'opinion à Berlin... Bien joué les publicitaires !
(*) Vous me croirez si je vous dis que je l'ai faite involontairement celle-là ? Je m'en suis seulement rendu compte à la quatrième relecture. Je suis presque mûr pour bosser dans la pub en Allemagne on dirait !
Eh non Laure, les pubs étaient déjà là avant l'affaire, en tout cas celle avec les hôtels, j'en suis sûr... du coup toute ma théorie sur le complot judéo-maconnique s'effondre comme un château de cartes !
RépondreSupprimerEn effet j'ai beaucoup de mal à imaginer une pub en France qui dit aux potentiels clients "allez vivre vos fantasmes dans nos hôtels, bande de cochons". Aubade, c'est autre chose :-)
J'ai entendu parler de cette triste affaire, je sais pas quoi en penser... tu veux dire quoi par "post 16 mai" ?
Oui je vais courir 1h30 au parc j'espère là, et après, 3h de beach volley!
Il faut surtout que j'arrête le régime bière et vodka :-)
Bonne fête de "Christi Himmelfahrt" comme on dit ici :-)
(je trouve que c'est un joli mot Himmelfahrt, et ça veut dire mot à mot "le voyage dans/vers le ciel")
Non m'enfin Aubade c'est de la LINGERIE quoi ! Et puis les photos sont belles, pas vulgaires. Et le texte qui accompagne est intéressant, et puis on voit jamais le visage des demoiselles... enfin bon, c'est juste l'opposé de ces trucs.
RépondreSupprimerMerci pour le lien, ça rappelle de bons souvenirs :-)
J'aime beaucoup les berlinois pour ça, il y a peu d'affiches qui ne sont pas commentées ou modifiées. Là, il faut dire qu'il y a de quoi commenter!
RépondreSupprimerJe suis verte ... ma réponse n'est pas passée
RépondreSupprimertu m'a mal compris; en parlant des leçons de séduction, je mettais l'accent sur un certain idéal français de séduction, de sensualité, de classe... et que depuis cet idéal a bien changé.
ben oui quand on donne des leçons, on fini par en recevoir...
tchuss
Bonjour!
RépondreSupprimerJe suis ravie, mais alors RAVIE, que quelqu'un écrive sur ce sujet (je voulais le faire après m'être fait agresser par la pub Axe 10 fois dans la journée) et que ce soit un HOMME, et un Français de surcroît.
Ces pubs me soulèvent le cœur, elles sont aussi laides que les nains de jardin qui ornent l'arrière-cour d'Helmut Kohl, aussi vulgaires et calculatrices que Beate Uhse, aussi violentes que Till Schweiger après deux pintes.
Rilke, Goethe, Schubert, mein Gott, au secours, votre Allemagne ressemble au fil d'un string turquoise dans les fesses d'une pouffe décolorée photoshopée...
Moi aussi j'ai été sidéré par le niveau zéro de la pub pour le déodorant...
RépondreSupprimerLaure, merci d'avoir précisé ta pensée ! Bah écoute je préfère tout de même que les Français continuent de donner des "leçons" de séduction, éduquons les Allemands qui en ont encore grand besoin ! Bon évidemment une affaire DSK peut faire bcp de mal à notre crédibilité nationale en la matière :-)
RépondreSupprimerHello Manon, c'est marrant, on doit avoir une sensibilité différente (peut-être parce que je ne suis pas une femme...) mais bien entendu les pubs en question, même si je les trouve vraiment mauvaises, ne provoquent pas en moi une réaction aussi épidermique, juste une certaine lassitude doublée de ce sentiment qu'on nous prend vraiment pour des cons. C'est pareil pour la pub avec le bébé noir je dirais. Je crois juste que la pub allemande est souvent très très mauvaise...
RépondreSupprimerSinon, je ne suis jamais entré dans un magasin Beate Uhse (tiens d'ailleurs je devrais inscrire ça dans la liste des choses à faire en Allemagne), mais eh, tu connais la biographie de Beate Uhse ? C'était vraiment une femme hors du commun, pionnière de l'aviation, jeune veuve de guerre avec un bébé sur les bras, elle a commencé à vendre des préservatifs par correspondance pour survivre après la guerre (à l'époque où c'était vraiment mal vu) et a révélé son talent de businesswoman hors pair. Ainsi, la mettre dans le même panier que ce ramassis de médiocrités, c'est faire insulte à sa mémoire. Acceptons que la société allemande en général ait une autre vision de la sexualité que l'idéal que l'on projette en France (ça vaut pour Beate Uhse), et dénonçons les excès débiles comme dans les pubs en question...
Je fais référence aux produits Beate Uhse, pas à sa personne... de même qu'Helmut Kohl n'a sans doute pas vraiment de nains de jardin sur son balcon :)
RépondreSupprimerAh, tu deviens allemand, où est passé ton humour? j'exagère, je cyranote!
C'est vrai, je suis tout contrit, je reconnais que j'ai réagi un peu "à l'allemande" sur cette pauvre Beate, paix à son âme. Je me demandais comment tu savais pour les nains de jardin chez Helmut Kohl, et j'ai naïvement cru que tu parlais en connaissance de cause ! Germanisation ? Oui on dirait que je m'intègre lentement :-)
RépondreSupprimerEn revanche ça ne m'a pas échappé (même si je ne l'ai pas relevé dans mon autre réponse) que tu dises "un Français de surcroît"... est-ce à dire que nous sommes plus sexistes que les Allemands ??
OUI vous l'êtes!
RépondreSupprimerMais vous aimez mieux les femmes...
OK c'est noté :-)
RépondreSupprimerCe sont peut-être la médaille et son revers, tout simplement !
Non, je ne partage ni médaille ni revers et encore moins l'idée selon laquelle le Français serait plus sexiste et aimerait mieux...
RépondreSupprimerC'est moins une question de nationalité ou de culture que de nature humaine...et force est de reconnaître que le cerveau reptilien de l'homme prend souvent le dessus sur les deux autres;
un homme reste un homme et je suis en colère!
Pour revenir à l'affaire du moment, voir Anne Sinclair dans cette position...c'est intolérable! qu'une femme puisse pardonner autant d'incartades et se retrouver dans cette situation, ce n'est pas admissible en 2011!
L'amour ne justifie pas ça; d'ailleurs, il n'est plus question d'amour dès lors qu'un homme s'est permis de faire tout ce que dsk a pu se permettre, même avt cette affaire...dans laquelle, rappelons-le, il est encore présumé innocent.
Chère Laure, merci pour cette réaction pleine de sincérité, on sent bien, comme pour Manon, qu'il s'agit d'un sujet qui te tient à coeur !
RépondreSupprimerMis à part ces deux pubs vraiment mauvaises, j'ai vu tellement d'exemples de sexisme en Allemagne (ou on m'en a raconté) pour ne plus croire non plus au mythe de l'Allemand "nordique" donc "respectueux de la femme" de manière exemplaire. La vraie égalité homme-femme comme en Scandinavie, l'Allemagne en reste à des années-lumières et un Bavarois catholique, rural et conservateur, est bien plus "latin" dans sa mentalité, notamment vis-à-vis de la place de la femme, qu'un jeune instituteur stockholmien, j'en suis sûr. Oups mais voilà que je repars dans des considérations culturelles... peut-être parce que je pense vraiment que la culture conditionne notre manière de voir la femme, qu'on le veuille ou non. Ce serait long à détailler ici malgré tout, mais il y a bien quelques grandes lignes hein, quand on pense que dans quelques pays du Golfe une femme qui se retrouve seul en compagnie d'hommes qui ne sont pas de sa famille proche fait preuve de "promiscuité" et que montrer un avant-bras, c'est être presque nue... Évidemment il y a la loi et ce que sont les mentalités, mais tout de même l'une et l'autre vont vaguement de pair, et puis certes j'ai vraiment pris des cas extrêmes. Mais tout de même, pour moi il y a des déformations culturelles, qui ne sont pas ancrées en nous et qu'on peut fortement atténuer lorsqu'on va vivre dans un pays étranger, si on arrive à s'intégrer. Ces déformations culturelles permettent à je ne sais plus quel député italien d'avoir parlé du "port de jeans moulant" comme circonstance atténuante en cas de viol ou je sais plus quelles histoires navrantes, et à Berlusconi lui-même "complimenter" des députées de manière très limite.
Bien sûr, il reste le fond commun (bon ou mauvais) d'humanité qui ne peut pas être complètement effacé par les différences culturelles...
Et sinon, pour revenir à Anne Sinclair, ses sentiments vis à vis de son mari sont son affaire privée. Peut-être n'est-elle plus amoureuse mais reste avec lui pour des questions d'intérêt "dynastique" (elle a la fortune, lui le pouvoir, enfin, avait), peut-être pardonne-t-elle vraiment malgré tout, et est vraiment amoureuse. Dans ce cas je suis triste pour elle de subir autant, mais heureux pour elle de vivre un tel amour...
Beaucoup de nos "fanm fò" antillaises aussi subissent de telles choses et tiennent bon face aux infidélités de leurs maris. Je ne dis pas qu'il faut les envier, mais ça reste une décision personnelle qu'on peut difficilement juger. Au moins on ne pourra pas dire que ce sont des gens qui ont pris à la légère leur promesse de se marier "pour le meilleur et pour le pire" !
tu analyses finement la chose...
RépondreSupprimeret bien évidemment que la culture conditionne la rapport à l'autre (et bien plus encore), mais en l’occurrence le rapport homme/femme est biaisé depuis l'origine et partout.
Les rééquilibrages seront toujours vains,car quelque soit la culture la perception de la femme sera toujours la même...je me souviens encore des propos qui ont pu être tenus à l'égard de Ségolène Royale en 2007.
Quant à Anne Sinclair,effectivement son amour ou son pardon la regarde; en revanche, je soulignais plus spécifiquement ce que sa situation renvoyait aux autres femmes et que tu ne pourras jamais entendre...au-delà du lien affectif qui la lie à son époux, elle expérimente précisément ce que je dénonce.Je me pose la question de savoir ce qu'il en serait dans l'hypothèse inverse, si elle était accusée des mêmes faits...
Et mariage ou pas... il y a une notion bien existante qui est celle de dignité humaine, à laquelle chacun a droit, nonobstant, sexe, couleur, religion, culture....
Par ailleurs, j'ai du mal à comprendre que tu puisses être triste pour elle de subir autant et heureux qu'elle vive un tel amour...pff
Il faut arrêter les couchers de soleil; elle est effectivement en position de soumission car elle subit... et j'ai du mal à croire qu'on puisse aimer lorsqu'on subit (tel un esclave, elle accepte son statut, point barre...avant de se révolter un jour ou décider de mourir esclave).
Et oui nos femmes antillaises ont subi et subissent encore... et en ce sens, ne sont pas des exemples, en tout cas pas les miens. La vie est bien trop courte pour se résigner...et je te le répète, il ne s'agit pas de jugement mais bien de dignité humaine! et puis pour info le divorce c'est pas pour les prunes!
Indigne-toi! Vive Hessel!
Bien sûr, heureusement que le divorce est là pour les gens qui ne s'aiment plus (si tant est qu'ils se sont aimés), mais si Mme Sinclair décide qu'elle préfère rester avec son "violeur présumé" not guilty de mari, c'est son choix personnel et nous n'en connaîtrons jamais les vraies raisons à moins qu'elle décide de se livrer à coeur ouvert au monde entier, ce dont je doute. Rester avec son mari malgré tout ceci est peut-être le plus souvent une preuve de résignation, peut-être pas toujours (je ne saurais pas trouver de contre-exemple), mais je veux bien te donner raison.
RépondreSupprimerJ'estime que Mme Sinclair, si elle reste avec son mari parce qu'elle l'aime, eh ben dans son malheur elle est bien chanceuse de connaître un amour aussi fort, ce qui n'est pas donné à tout le monde, c'est ce que je voulais dire. Oui peut-être suis-je intoxiqué aux couchers de soleils alors :-)
C'est intéressant la réflexion aimer/subir, je ne suis pas sûr qu'on arrivera à la creuser là tout de suite... je réfléchissais à des contre-exemples, pas vraiment convaincants. Tu es probablement plus dans le vrai. C'est un débat intéressant en tout cas et c'est plutôt frustrant de racler la surface dans des commentaires de blog !
Un petit bonjour et un exemple de pubs francaises qui en dit long sur le même thème...
RépondreSupprimerhttp://www.crepegeorgette.com/2011/06/08/ca-sucxs/
Sex sells, il parait.
En tout cas la pub nous prends toujours pour des cons, je suis d'accord. C'est même un pléonasme je dirais.
De mon côté je suis pour la suppression de toute publicité.Imaginez ce bonheur! Comment ca c'est pas gagné?!...
Hello Mademoiselle K, désolé je n'ai pas été trop en ligne pendant ce weekend de la Pentecôte (schönen Pfingstmontag!). Il est fou ce site ! Là franchement, c'est bien du niveau des pubs Axe. Non pas tout à fait car tout de même on reste dans l'allusion, les femmes sont encore habillées, etc. Mais c'est fou la différence sur le texte entre les photos de femmes et les photos d'homme. Je sais pas si je me précipiterais pour en acheter si j'étais une femme... Et du coup, ça se vend ou pas ?
RépondreSupprimerMoi j'aime bien la pub, parfois. Il y a des moments où c'est drôle. Mais souvent, c'est nul ! Et le concept "sex sells", c'est pour les publicitaires paresseux (donc allemands) ! Pour moi les vraies bonnes pubs sont celles qui disent quelque chose d'original sans recourir aux mêmes ficelles usées.