Vous n’avez pas manqué de faire cette observation, à moins que vous ne viviez en Musulmanie, en Bouddhie ou même ailleurs en Païennie, dans quelque contrée lointaine peuplée majoritairement de cannibales hirsutes mangeurs de missionnaires jésuites et de blogueurs blancs, auquel cas je me ferais un peu de souci pour vous (cela me chagrine toujours de perdre un lecteur) : Pâques est déjà à nos portes, même si cette année nous aurons droit, semble-t-il, à une version «Pâques au tison». Tout ce chocolat qui déborde des étalages, tous ces œufs peints, tous ces crabes (ça c’est le particularisme martiniquais), sont des signes qui ne trompent pas. Chic, on va pouvoir se goinfrer !
L’ennui, c’est qu’avant l’orgie ovo-crabo-chocolatière de la fête pascale, une longue période de jeûne et de pénitence, connue sous le nom de Carême, s’impose à la plupart des chrétiens, pendant laquelle ceux qui veulent sauver leur âme sont fortement invités (entre autres choses) à manger maigre, et à moins s’empiffrer d’une manière générale, pendant une quarantaine de jours. Même dans un désert spirituel comme Berlin, où la voix chevrotante des évêques, étouffée dans les basses assourdissantes de la musique électro, peine à se faire entendre, la question se pose chaque année en «une» des pires feuilles de choux gratuites qui encombrent nos boîtes aux lettres plus prestigieux quotidiens régionaux: «Faut-il vraiment renoncer à la Currywurst pendant quarante jours ?»
Las ! La réponse est laconique, cruelle, sans équivoque : oui, il le faut. Cinq semaines et demi sans saucisses grasses, c’est excessivement long, presque intenable, pour le commun des Teutons. Aussi les Chroniques Berliniquaises, soucieuses du salut de leur lectorat bien-aimé, vous aident-elles à explorer les options qui s’offrent à vous pour gagner quelques points au paradis sans pour autant dépérir physiquement et mentalement (au pire lesdits tuyaux seront bien sûr valables l’an prochain. Je dis ceci pour les esprits chagrins qui voudraient souligner que j’ai 5 semaines de retard sur le sujet - bref, passons).
1. Se gaver de castor !
Un castor faisant trempette dans l'Oder, à la frontière germano-polonaise. |
Le plus : Pour les amateurs de chasse, le castor est un gibier réputé facile. Il paraîtrait même que sa chair n’est carrément pas mauvaise sur les papilles.
Le moins : Le castor est malheureusement protégé dans la plupart des pays d’Europe ! Une petite communauté forte d’une trentaine d’individus a repeuplé les cours d’eau berlinois, et il est strictement interdit de les embêter. Si vous tenez vraiment à boulotter du castor et du blaireau, il ne vous reste plus qu’à former un lobby suffisamment puissant et à gagner le soutien de politiciens de premier plan, au nombre desquels celui qui est connu pour avoir dit un jour que «l’environnement, ça commence à bien faire». Bonne chance !
2. Faire bombance de Thüringer Klöße.
Avec la sauce, mais sans la viande bien sûr, attention, hein ! Les Thüringer Klöße, ce sont ces
Le plus : C’est également un mets bourratif à souhait. Avec trois Klöße, vous êtes assurément calés pour la journée. Quatre, et votre estomac cesse de travailler, vous êtes barbouillés pendant deux jours et trois nuits.
Le moins : Difficile de généraliser un tel régime pendant plusieurs semaines, à moins d’avoir un moral en acier et, bien sûr, d’avoir complètement perdu le sens gustatif.
3. Se contenter du dessert.
Votre déjeuner aujourd'hui : un "Griessbrei" (gâteau de semoule) aux fruits au sirop |
Ceux d’entre vous qui vivent et travaillent en Allemagne ont sans doute remarqué cette curiosité teutonne : à la cantine, il n’est pas rare du tout que l’on nous serve des repas sucrés. Kaiserschmarrn («crêpes à l’empereur»), Apfelstrudel XXL, grande assiette de riz au lait tiède saupoudré de sucre à la cannelle, semoule au lait nappée d’un délicieux coulis de fruits en boîte... tout cela nous est pompeusement servi sous le vocable de «cuisine végétarienne», garantie sans viande de castor !
Le plus : Je ne sais pas trop quoi dire... au moins le coulis de fruit en boîte de chez Tricatel (ou équivalent teuton), c’est toujours moins dégueu que les sauces mastoc amoureusement mitonnées par le chef !
Le moins : Je n’arrive vraiment pas à me faire à ce genre de «repas», qui pour moi ne restent qu’un gros dessert. En plus, trop de sucreries, c’est mauvais pour les dents.
Le plus : Je ne sais pas trop quoi dire... au moins le coulis de fruit en boîte de chez Tricatel (ou équivalent teuton), c’est toujours moins dégueu que les sauces mastoc amoureusement mitonnées par le chef !
Le moins : Je n’arrive vraiment pas à me faire à ce genre de «repas», qui pour moi ne restent qu’un gros dessert. En plus, trop de sucreries, c’est mauvais pour les dents.
4. Choisir le plat «vegetariano» au restaurant italien.
Que serait l’humanité sans la gastronomie italienne ? On préfère ne pas y penser. Voilà qu’un astucieux cuisinier italien à Berlin a réalisé, sans trompes ni fanfare, l’équivalent culinaire de la quadrature du cercle, et a inventé la cuisine végétarienne à base de carne di cavallo / Pferdefleisch / Horse “meet” [sic] ! Idéal pour changer de l’ordinaire et combler ce vide gastronomique sidéral laissé par l’absence de Bratwurst dans nos misérables existences pendant les quelques semaines de pénitence qui précèdent Pâques.
Les amis français avec qui j’étais au restaurant ce soir-là (salut les copaings !) remarquèrent cette petite curiosité. Lorsque l’un d’entre nous, que nous nommerons Matteo, commanda au serveur ladite salade végétarienne fromage-cheval-roquette en exprimant, goguenard, son étonnement face à cette apparente contradiction, ce dernier réagit d’un haussement d’épaules dédaigneux et marmonna quelque réponse inintelligible destinée à clore le débat de manière définitive. D’ailleurs il n’y a jamais eu de débat. Jamais. Ici, on sert de la viande de cheval végétarienne, point. C’est clair ?
Le plus : “Ma, è veramente delizioso!”
Le moins : J’ai comme une vague impression qu’il y a quelque chose qui cloche avec cette solution, mais j’ai du mal à cerner le fond du problème. Bizarre, bizarre... Néanmoins, comme on dit si bien en Italie, dans ce genre de situation, avec philosophie : se non è vero, è ben trovato.
5. Devenir végétarien pour de vrai.
Au lieu de continuer à tourner autour du pot et de vous contenter de demi-mesures plus ou moins convaincantes mais jamais pleinement satisfaisantes, pourquoi ne passeriez-vous pas complètement du côté obscur de la force en faisant une croix définitive sur la barbaque ? Être végétarien, c’est vachement bon pour l’environnement, c’est méga-tendance, c’est intellectuellement honnête et cela évite aux archevêques de perdre leur temps à ergoter vainement sur la nature poissonneuse du castor. Et pour couronner le tout, en rejoignant la noble cause végétarienne, vous intégrerez peut-être un de ces commandos berlinois qui fixent ces petits autocollants rigolos que l’on voit fleurir un peu partout sur les panneaux de signalisation routière depuis que le monde est monde. «STOP eating animals», qu’y disent. Ci-dessous, trois de ces panneaux, photographiés dans trois quartiers de Berlin, à trois moments très différents.
Le plus : Vous rejoignez une illustre famille qui compte en son sein des personnalités aussi remarquables que Socrate, Einstein, Gandhi, Surya Bonaly, Nastassja Kinski et... Hitler. Haha. Fail. Zut, normalement cette section s’appelle «le plus». Bon bah tant pis, le mal est fait.
Le moins : Les végétariens zélés sont en vérité les individus les plus puérils et les plus horripilants qui existent sur cette planète. Rien de moins. Un jour, en janvier dernier, j’ai essayé d’avoir un «débat» avec quelques spécimens particulièrement gratinés à l’époque de la mini-polémique suscitée par une pub de la banque ING où l’on voit le basketteur Dirk Nowitzki, l’équivalent teuton de notre Ti-Pi bien à nous, manger de la saucisse, qui, au dire des badauds, l’aurait rendu «grand et fort», bref une pub bien teutonne où un grand dadais blond mange de la Wurst quoi, pas de quoi fouetter un chat direz-vous... Malheureusement, ce propos badin a heurté certaines âmes sensibles. Les arguments des végétariens intégristes étaient tellement à pleurer («vous mangez de la chair pourrie», «vous êtes des assassins», «vous n’avez pas de cœur», «votre steak dégoulinant de sang hurle de douleur», «méchants, méchants, méchants !») que c’est à croire que leur petit cerveau atrophié souffrait de carences irrémédiables en nutriments essentiels et n’était plus en mesure de former un début de raisonnement cohérent. De là à affirmer qu’être végétarien rend con, il n’y a qu’un pas que je franchis hic et nunc, comme l’autre à la tête de son armée le fit avec le Rubicon. Alea jacta est, et tout le tremblement.
6. Faire une cure de poisson.
Du vrai s’entend. Pas du castor, ni du blaireau. Ni du cachalot, ni du bébé phoque, ni du crocodile et encore moins de l’ichtyosaure... Du poisson, vous savez, de préférence sans fourrure, avec une tête de poisson, des yeux de poisson et une mémoire de poisson, comme Nemo par exemple. Capisce ? Bon sang, mais c’est bien sûr ! Que n’y avais-je pensé plus tôt ?
Le plus : Le poisson, à l’inverse du végétarisme, rend intelligent.
Le moins : Eh bien les amis, à 4€ les 100 grammes de thon frais à la poissonnerie de la Galleria Kaufhof d’Alexanderplatz, et à 7€ les 100 grammes de coquilles Saint-Jacques, manger du vrai poisson à Friedrichshain n’est vraiment pas à portée de toutes les bourses. L’autre jour, ne résistant plus au manque de fruits de mer qui me tenaillait depuis des semaines, j’ai craqué, et me suis offert un total de 7 noix de Saint-Jacques fraîches (sans le corail), que j’allais ensuite cuisiner à la maison. Le juste prix de cet achat somptuaire ? 21 euros !!! Inutile de vous dire que j’ai savouré ce luxueux festin jusqu’à la dernière miette...
7. Manger normalement.
Ben voui quoi. La Teutonie, c’est tellement le désert gastronomique, que les amateurs de bonne chère font pénitence à l’année de toute façon. Alors, puisque nous vivons déjà au purgatoire des gourmets, pourquoi chercher midi à quatorze heures ? Allez hop, remettez-moi une double ration de Schweinegulasch et son accompagnement de choux de Bruxelles trop cuits. En plus, on n’a pas besoin d’être riche comme la Bettencourt pour se permettre cette infâme tambouille... Tant de souffrance dans ce monde ici-bas me rapproche considérablement, à coup sûr, du paradis des bienheureux.
Vu le goût des saucisses allemandes, j'étais persuadé qu'elles ne contenaient pas le moindre atome de viande de cochon.
RépondreSupprimerBah alors Alain, t'as rien suivi si je comprends bien ! Elles sont au CASTOR les saucisses :-)
SupprimerHa ha, tu crois pas si bien dire ! C'est à cause d'un carême que je suis "devenue" végétarienne... :)
RépondreSupprimerTu crois que j'ai vraiment perdu tous mes neurones ? (my god, je viens de mettre un smiley dans un commentaire... mes neurones se font la malle, c'est sûr !)
Ben nan, difficile de me prononcer comme ça avec certitude à distance par blog interposé, même pour moi qui mange plein de poisson donc qui suis vachement intelligent... :-)
SupprimerTout ce que je peux dire c'est que moi aussi j'ai la main lourde sur les smileys dans mes commentaires de blog, même si j'essaye au max de les éviter dans les billets proprement dits... donc s'il faut s'en inquiéter, bah, je sais pas, faut que je mange encore plus de poisson ? de castor peut-être ?
Ton billet est merveilleux.
RépondreSupprimerTu es dur avec les Klöße! ;) avec un bœuf bourguignon ça se marie très bien. Il ne reste plus qu'à convaincre nos chers évêques que le bœuf bourguignon n'est pas de la viande! :) On devrait pouvoir y arriver, j'ai confiance.
Je vais faire un tour au Café Titon manger de la Bockwurst en lisant le Spiegel ou ce cher Zeit.
Bon bah de toute façon à partir de dimanche c'est bon on peut manger ce qu'on veut, pas besoin d'embêter la hiérarchie ecclésiastique et de rappeler méchamment aux évêques les boulettes de leurs prédecesseurs... un jour j'essaierai les Klöße accompagnées de bœuf bourguignon alors :-)
Supprimerc'est drôle, la semaine dernière j'ai été prise d'une envie folle de coquilles Saint Jacques ....
RépondreSupprimerenvie très compatible avec mon budget d'étudiante d'ailleurs.
J'ai craqué pour 300gr (bzw pour 13 euro). J'ai explosé mon budget bouffe. Mais idem, j'ai savouré chaque bouchée comme s'il s'agissait de mon dernier repas....
Depuis, je mange des pâtes.
C'était 1 minute dans ma vie.
L'essentiel c'est de ne pas avoir de regrets ! C'était une belle minute non ? :-)
SupprimerPour moi, dépenser beaucoup pour un bon repas (dans la limite du raisonnable), une fois de temps en temps, c'est nécessaire à mon équilibre mental :-)
13€ les 300 grammes, ça reste bien moins cher qu'à la poissonnerie du Kaufhof Gourmet...
La poissonerie de Perfetto (L'épicerie de Karstadt) .... :-p
SupprimerVeinarde :-)
SupprimerLes Karstadt berlinois sont trop loin de chez moi, Charlottenburg ou Neukölln... argh, pas moyen !
Je riais beaucoup en lisant cet article, jusqu'à ce que je tombe sur le paragraphe n°5. Et lorsque j'ai lu cette phrase «Le poisson, à l’inverse du végétarisme, rend intelligent», j'étais franchement énervée.
RépondreSupprimerJe suis pas une farouche écolo, ni une militante, je vis en co-location avec de «très» gros mangeurs de viandes, de saucisses, et peut être aussi de castor qui sait. Moi, je n'aime pas la viande et je ne mange pas non plus de poissons. Un jour j'ai suggéré à mes co-locataires que peut être, manger de la viande 2 fois par jours tous les jours, ce n'était pas très bon pour le cœur ! Mais au fond, je m'en fiche complétement, je les aime comme ils sont : mangeurs de tout, homo et allemand.
Je trouve pas cela très sympa de me retrouver dans la catégorie des «Ayatollahs de la carotte, bornés et franchement très bêtes», juste parce que moi aussi je ne mange que des légumes. Et si j'ai perdu des neurones à cause de mon alimentation, je pense que c'est plus à cause des litres de bières que je bois régulièrement qu'à cause du Tofu !
Je comprends ta réaction, Lola, j'ai été injuste et un peu méchant envers les végétariens, ce qui n'est pas malin vu que vous êtes une minorité que certains regardent avec suspicion parfois...
SupprimerSache en tout cas que moi aussi j'ai des amis végétariens, ils cuisinent divinement et j'admire leur créativité culinaire... étant donné qu'ils font sans viande ou poisson, il faut assurer pour les légumes !
J'ai une opinion généralement positive des végétariens et je comprends assez bien les différentes raisons pour lesquelles certaines personnes peuvent décider un jour d'arrêter la viande.
Mais j'ai été vraiment choqué par le niveau zéro de l'argumentation des mecs avec qui j'avais eu un débat en ligne au sujet de la pub ING... En fait j'ai été déçu par le niveau de ces types, dont j'attendais mieux. C'étaient des illuminés, des fanatiques de leur religion, nous prenaient de haut, nous disaient qu'ils avaient une "conscience évoluée" et que nous n'étions que des sauvages assoiffés de sang (je n'exagère pas).
Je sais bien que ce n'est qu'une petite minorité, et comme dans tous les groupes, les plus excités sont ceux que l'on entend car ce sont ceux qui crient le plus fort. Mais c'était une manière de me venger de ces fachos du tofu qui m'ont exaspéré avec leur côté borné.
Je crois aussi que la plupart des Occidentaux mangent trop de viande, d'ailleurs...
T'es plus fâchée ? ;-)
Bah non, je suis plus fâchée et puis de toute façon, même fâchée, je ne peux pas m'empêcher de rire en lisant tes articles !
SupprimerParfois, exploser son budget bouffe est vital! :)
RépondreSupprimerAu fait le lobby "Stop eating animals" sévissait également à Dresde en 2011, visiblement ils ne se calment pas.
Je ne sais si le végétarisme et autre pruderie alimentaire sera longtemps à la mode ou si nous autres qui mangeons en fonction de ce que notre corps est capable de digérer avons des soucis à nous faire et jouissons de nos dernières heures de liberté alimentaire. Je suis assez paranoïaque sur ce sujet et crains fortement de devoir me battre pour pouvoir manger de la viande et d'autres mets comme le foie gras.
Je crois, moi aussi, que nous avons mangé notre pain blanc et que le réveil sera difficile, dans quelques années... j'apprends déjà à jardiner en tout cas, on sait jamais :-)
SupprimerExcellent! De la douce Italie --bien qu'ayant vu toute la ville trimbaler des rameaux dimanche dernier-- j'ai la tres nette impression que le careme vegetarien (version poissonneuse) correspond assez fidelement a la solution numero 4. Cette arrangement avec la logique n'est cependant pas pour me deplaire je dois avouer. Je ne connaissais pas la version castor de l'eglise catholique. C'est tout simplement edifiant. En face d'une telle approche scientifique, l'on comprend mieux le sort de l'heliocentrisme a son epoque...
RépondreSupprimerUn saluto grande a Milano
Oui, les compromissions dont l'Église s'est rendue coupable, avec la raison, l'intelligence et le bon sens, sont parfois choquants... Ce serait une erreur de l'oublier.
SupprimerEn Martinique aussi le dimanche des Rameaux est une belle fête, avec les processions tout en blanc, rameau de palmier à la main :-(
Bon weekend de Pâques !
Cool, tout plein de commentaires ! Je vous réponds dans quelques heures, les gens (surtout toi Lola), là je dois y aller...
RépondreSupprimerAh oui mais nan quand même, pov' castors, que deviendrait le symbole du Canada si on mangeait toutes ces pauvres petites bêtes!???
RépondreSupprimerBon, comme Lola, hein, je connais même des végétariens qui ont des doctorats et qui font pas chier le monde (comme moi par exemple). Je suis végétarienne SAUF quand c'est pas vraiment possible. Par exemple quand je vais chez mes grands parents qui sont vieux et tout, je vais pas leur casser les pieds avec mes principes et je mange la délicieuse blanquette de veau de ma grand mère. Et ça m'arrive parfois de craquer et de faire un plat à base de viande en hiver surtout (et en Alberta parce que le poisson ici ça n'existe pratiquement pas), mais c'est rare. Donc en gros je fais chier personne donc faut pas généraliser merci beaucoup :D
Il me semble que le castor canadien a été impitoyablement pourchassé pour sa fourrure, et lui aussi il est passé tout près de l'extermination totale....
SupprimerJ'aime bien les gens intelligents qui ne souhaitent pas imposer leur mode de vie aux autres. C'est seulement comme cela que la société fonctionne. Moi aussi je connais des végétariens bien plus brillants que moi... Affirmer "le végétarisme rend con", c'est bien sûr excessif et débile. Parfois j'aime dire des trucs débiles et excessifs.
Pas de poisson à ATPN ???? Décidément je crois que l'endroit ou tu vis n'a pas énormément d'attrait à mes yeux...
Tiens, en fait de poisson: http://www.npr.org/blogs/thesalt/2012/04/05/150061991/lust-lies-and-empire-the-fishy-tale-behind-eating-fish-on-friday?sc=fb&cc=fp
Supprimer(et je sais que tu aimes bien dire des trucs débiles et excessifs, c'est pour ça que j'étais pas fâchée et c'est aussi pour ça que je lis ton blog ;))
Très instructif ce petit article, et écrit de manière agréable à lire...
SupprimerQui eut cru qu'il y avait une telle économie derrière le commerce du poisson depuis des siècles ?
Merci, je me coucherai moins bête ce soir :-)
Plutôt que les Thüringer Klöße, pourquoi pas des dombrés ? Peut-être pas pendant 40 jours, mais...
RépondreSupprimerQuant aux végétariens intégristes, ça me fait penser à l'émission 30 days de Morgan Spurlock sur les "Animal Rights". Je n'ai pas trouvé l'extrait exact sur Internet, mais la femme blonde que l'on voit dans l'extrait ci-dessous avait comparé le fait de tuer des animaux pour les manger à l'extermination des juifs en camps de concentration.
http://www.youtube.com/watch?v=f5f4jzWpZ2g
Aucune comparaison n'est trop énorme, n'est-ce pas ??? ridicule hein... c'est bien ce que je disais, certains militants des "animal rights" sont vraiment à la ramasse !
SupprimerSinon l'extrait vidéo c'est juste pour que je voie de quelle femme blonde il s'agit ? Parce que sinon la vidéo en elle-même ne dure que 18 secondes, n'a été que très peu visionnée et on a à peine le temps de se rendre compte de ce qu'il s'y passe...
Oui, c'est uniquement pour que tu vois sa tête. Mais tu vois déjà le genre puisqu'elle ne comprend pas que l'homme préfère sauver un humain que son chien. Malheureusement, la version plus longue a été retirée de YouTube.
RépondreSupprimerBon, si je la croise, je saurai me tenir sur mes gardes alors :-)
SupprimerQuelle scandaleuse censure de YouTube, complice des lobbies des mangeurs de chair pourrite !
Je n'ai pas réagi sur les dombrés mais c'est une très bonne idée. Dans les haricots rouges, c'est bien meilleur que les Klöße :-)
Une idée intéressante pour le carême prochain...
Bonne semaine :-)
Et les saucisses de tofu, c'est permis?
RépondreSupprimerPour le poisson, deux bonnes adresses tout près de chez toi: le frische Paradies, près de l'arrêt de S-Bahn Storkower Str., et le Fischschuppen, Boxhagener Str. 68, local où on mange plutôt bien et où on peut acheter du poisson, j'ai un souvenir ému du bar super frais que j'y ai acheté. Ils préparent aussi des Matjes à toutes les sauces, vraiment délicieux.
Bon, ben j'ai faim, moi, maintenant!
Hello ! Merci d'être revenue et pleine de bons conseils ! J'étais en voyage...
SupprimerLe tofu, c'est certainement permis, mais j'ai jamais, jamais, jamais essayé, figure-toi... pas que j'en aie peur, juste un manque de curiosité pour la chose peut-être, doublé d'un manque d'occasions. Je suis pas un fan de matjes, mais je ferai quand même un tour à Fischschuppen pour voir ce qu'ils proposent d'autre. Merci pour les bons tuyaux en tout cas !