lundi 4 juin 2012

Un mois à Berlin : Mai 2012

«En mai, fais ce qu’il te plaît», qu’y disaient. Si j’avais pu suivre ce conseil de bon sens, j’aurais passé bien plus de temps à Berlin en ce mois de mai ensoleillé. Ainsi, j’aurais pu mieux protéger mes fleurs des premières grandes chaleurs de l’année, et j’aurais eu plus de temps pour profiter de l’imbattable ambiance printanière dans la Hauptstadt. Hélas, comme on dit ici avec une pointe de lucidité résignée, das Leben ist kein Wunschkonzert!

1er mai – Un pont de quatre jours touche à sa fin. Quatre jours de soleil et de chaleur comme la métropole prussienne n’en a plus vu Spree depuis presqu’un an! Quatre jours de réjouissances en plein air, nuit et jour, un peu partout dans la ville. Quatre jour de bonheur, d’allégresse, d’insouciance. Quatre jours sans travailler, ou si peu. Quatre jours sans services de voirie aussi... Les pelouses du Volkspark Friedrichshain, vertes et grasses en cette saison, disparaissent sous des monticules de déchets à moitié carbonisés qui évoquent bien plus les banlieues de Lima que le centre d’une capitale d’Europe du Nord. Remarquez, cela ne dissuade pas les locaux de pique-niquer au milieu de ce bazar malodorant et insalubre. Tant que les rats ne viennent pas danser pas sur leur nappe à carreau, tout est in Ordnung, je suppose.

Et bien sûr, ça sent comme vous l'imaginez...
1er mai – On a beau avoir endigué la violence endémique des rivages de la Spree à coup de MyFest, on a beau avoir pris l’habitude de célébrer les droits des travailleurs, acquis de haute lutte, par un grand carnaval de musique électro plutôt bon enfant quoique sans grand rapport avec le schmilblick, les agences bancaires de certains quartiers berlinois, échaudées par les événements passés, ont conservé l’habitude de se barricader derrière des retranchements fortifiés pendant tout le weekend du 1er mai, comme ici sur la Frankfurter Allee, à Friedrichshain, un secteur autrefois très «chaud» à cette période de l’année. C’est qu’on n’est jamais trop prudent. Résultat, dans un pays où le paiement en liquide est la règle, le Friedrichshainien prudent se voit obligé de thésauriser des espèces dans les jours qui précèdent le 1er mai pour éviter de se retrouver à sec. Sinon, il ne lui reste plus qu’à se rendre au distributeur de billets le plus proche, dans la région de Hambourg je crois... Ou alors il reste le troc.


Aucune chance de s'approvisionner pendant 3 jours!
19 mai – Au Café Colectivo, un bar espagnol de la Gärtnerstraße, le désarroi de “Schweini” est immense. Le milieu de terrain vedette de foot teuton, dont le surnom pourrait se traduire par «Cochonou», vient de rater son tir au but, devant son public de l’Allianz-Arena de Munich, et d’offrir ainsi le titre de champion d’Europe à Chelsea. L’issue du match m’était plutôt indifférente, mais j’étais secrètement pour Chelsea, juste parce que je n’avais aucune envie de subir la satisfaction béate des Teutons qui se prendraient forcément pour les meilleurs du monde au foot en cas de victoire du Bayern. (Déjà qu’ils se croient meilleurs en tout...) Oui, c’est mesquin, mais on parle de football après tout. Ce fameux sport «qui se joue à onze et où ce sont toujours les Allemands qui gagnent à la fin», comme on vous le répétera à peu près six-cent-vingt-huit fois par match pendant les compétitions internationales si vous avez la malchance d’être entouré de Teutons avinés pendant les matchs de la Mannschaft. Sil vous est déjà arrivé de subir ce traitement, vous comprendrez, vous aussi, mes sentiments. Néanmoins, cette soirée de finale de la Ligue des Champions, où la partie était retransmise sur écran géant dans tous les bars de Friedrichshain, souvent en terrasse, me rappelait la bonne ambiance du Mondial 2010 et avait un bel avant goût d’Euro 2012. Il ne manquait que les vuvuzelas!


Bon, évidemment les Anglais qui se croient bons au foot sont encore plus exaspérants que les Allemands, mais il y a tellement peu d'Anglais dans mon entourage que leur satisfaction à eux compte pour du beurre...
20 mai – Au Weinbergspark, à Mitte, c’est encore un beau dimanche de scandaleux farniente qui s’achève dans la Bundeshauptstadt. Les Berlinois, qu’ils soient de souche, d’adoption, ou... hum... humanoïdes, profitent, sur l’herbe souple, de la douce lumière dorée des derniers rayons obliques histoire de reprendre des forces avant d’attaquer une nouvelle semaine de glande de dur labeur.

Une scène qui ne m'a pas laissé de marbre...
27 mai – Un synthétiseur, un pantalon violet à motifs léopard, des claquettes, des bulles de savon... C’est la recette du succès pour un numéro de rue qui fera un tabac! Sur la Zossener Straße, à Kreuzberg, le Karneval der Kulturen est de retour. Dans la cohue monstrueuse, j’ai réussi l’exploit de ne pas apercevoir un seul char. Pas la moindre photo d’Antillaise emplumée à me mettre sous la dent! C’était donc pour moi un carnaval en demi-teinte. La chaleur était étouffante, mais l’ambiance, excellente.


pic name

pic name

2 mai – Sur le pied de guerre à 5h58 du matin. J’ai beau être matinal, j’ai mal. Mais un lever de soleil printanier me réchauffe le cœur après une bien trop courte nuit. J’en profite pour prendre ce que je pensais être mes toutes dernières photos de l’aéroport de Tegel, un hexagone de béton certes moche et vieillot comme tout, tout à fait dans les canons architecturaux des années 70, mais tellement compact et pratique qu’il est sans conteste le meilleur aéroport du monde selon mon classement personnel, qui vaut son pesant de cacahuètes. Tegel va fermer. Bientôt, nous dit-on. Très bientôt. Il fermera le 3 juin 2012, jour de l’ouverture du tout nouvel aéroport, annoncée en fanfare depuis des mois. Aux premières heures de ce 2 mai, alors que prends cette photo nostalgique en me demandant si l’aéroport «Willy Brandt» sera aussi exceptionnellement pratique que Tegel, j’ignore complètement que l’ouverture imminente du méga-aéroport ultra-moderne welcome to the new millennium est sur le point d’être repoussée... de neuf mois!

Le calme matinal devant le terminal D de l'aéroport de Berlin-Tegel
C’est une nouvelle humiliation pour Berlin, la capitale fédérale qui semble-t-il ne rate jamais une occasion de devenir la risée de toute la nation. Loin de moi l’idée de me plaindre que Tegel soit amené à jouer les prolongations jusqu’en mars 2013, bien au contraire. Mais un tel fiasco en dit long sur la compétence des dirigeants et décideurs de la classe politico-économique de la capitale pauvre mais sexy, dans un pays où la première des vertus est le sens de l’organisation. Entre cet énorme ratage aéroportuaire, la relégation du club Hertha Berlin en deuxième division de la Bundesliga après une saison calamiteuse, et les insuffisances chroniques des trains de banlieue, l’année 2012 restera un annus horribilis pour Berlin. Les Bavarois se marrent dédaigneusement, et le pire c’est qu’ils ont presque raison, dans le fond.

Les Berlinois ironisent sur leur sort, sur Facebook

21 mai – Des photos d’aéroports aux clichés up in the air, il n’y a qu’un pas, ou un battement d’ailes, même si en réalité les deux photos ont été prises avec presque trois semaines d’écart... Voici les quartiers de Berlin dont je vous parle le plus souvent ! À gauche, Friedrichshain, où l’on reconnaît aisément l’«Arena O2 World» (sorte de palais omnisports et omnidaubes), la gare d’Ostbahnhof et celle d’Ostkreuz, la presqu’île de Stralau et la profonde baie qui s’appelle Rummelsburger Bucht, où je vais volontiers faire du patin à glace en hiver (car toute cette étendue est entièrement gelée, bien sûr...). À gauche, Kreuzberg, où l’on distingue nettement le tracé rectangulaire du Görlitzer Park. Entre les deux, la Spree, traversée par l’Oberbaumbrücke. Plus loin au fond, Treptower Park, et encore plus loin, en théorie, le Spreepark.

Unterm Himmel: Berlin!
28 mai – Encore du soleil, encore des gens qui glandouillent, encore des pelouses vertes, encore des vélos. Ce serait presque lassant à la fin. Eh bien oui quoi, il fait beau alors on en profite. Qui sait combien de temps cela va durer? Souvenez-vous, l’été dernier... Bref, n’y pensons plus. Bon à savoir: les dimanches de beau temps, évitez la bordure de la Spree à Treptower Park, il y a vraiment beaucoup trop de monde. On se croirait presque à Paris-Plage, c’est dire.

Bain  de soleil grégaire à Treptower Park
13 mai – Le comité des groupies de Karl Marx a encore frappé, à Strausberger Platz. Il y a encore plus de fleurs que la dernière fois. Mais qui sont ces admirateurs secrets? J’aimerais bien les prendre sur le fait, juste une fois, pour rire.

Des fleurs pour Charly
25 mai – Tout juste revenu de contrées lointaines, j’improvise une petite sauterie pour profiter du temps clément sur mon mini-balcon fleuri avec quelques amis. Quelle douceur de vivre!

La vie vaut-elle la peine d'être vécue si on n'a pas de balcon? J'en doute!

27 mai – Retour au Carnaval des Cultures, ou disons plutôt, au vaste marché où l’on voudrait nous fourguer tout plein de bibelots du monde entier au prétexte de célébrer le Multi-Kulti. Un stand manifestement péruvien vante effrontément ses «Crêpes de Paris». J’ai fait l’impasse.

Les bonnes crêpes "paruviennes", c'est ici!
14 mai – Vers 20 heures, le soir tombe. Le Fernsehturm et la tour Park Inn se tiennent bien droit. Les avions volent dans le ciel qui bleuoie et rougeoie. Bref, c’est une belle soirée de printemps dans la capitale.

Même au ciel l'Ordnung règne

26 mai – Les gens intelligents sont censés détester l’Eurovision, mais moi j’aime bien ce concours du kitsch aux accents nationalistes, où tout un continent s’unit avec ferveur pour écouter de la musique, disons... de qualité très inégale. Mais cette année encore, j’ai laissé passer ma chance de suivre l’émission. J’en ai intercepté qu’un tout petit bout en passant devant le bar Himmelreich («le royaume des cieux») sur la Simon-Dach-Straße, localement surnommé Pimmelreich («le royaume des zizis») car c’est un bar gay... Ho, ho. Et qui dit bar gay, dit grande soirée Eurovision avec écran géant en terrasse! Ça fait un poil cliché, mais c’est la vérité. L’ambiance avait l’air particulièrement bonne, mais il n’y avait plus de place pour voir la suite. De toute façon,  à ce stade, les choses semblaient déjà compromises pour la France. Mais comment se fait-il que nous n’arrivions plus jamais à remporter ce concours?

Ambiance Eurovision!
20 mai – De très curieuses sculptures à base de membres (de mannequins) ensanglantés fleurissent dans les rues de Friedrichshain, pourtant déjà habituées aux pires excentricités. Ces œuvres, dont l’esthétique me laisse froid, ne sont accompagnées d’aucun mot d’explication, ni d’aucun élément permettant de comprendre qui les a mises là, et pour quelle raison. J’ai cherché sur internet toute information pouvant m’éclairer sur le sujet, mais je n’ai absolument rien trouvé. Le mystère demeure. Espérons seulement que ces étranges sculptures un brin macabres n’annoncent pas l’arrivée prochaine du tueur fou de Montréal sur les rives de la Spree après son passage à Paris!

28 mai – Il fait chaud. Un Berlinois trempe ses pieds dans les eaux rafraîchissantes, mais peut-être pas très très propres, du Flutgraben, depuis la barge flottante du Klub der Visionäre. Situé très littéralement les pieds dans l’eau, en bordure immédiate du canal qui sépare Kreuzberg du quartier est-berlinois de Treptow,  à un emplacement où passait autrefois le Mur de Berlin, le Club des Visionnaires, assemblage de pontons flottant précairement sur l’eau noire du canal et ployant dangereusement sous le poids des hipsters qui l’envahissent à toute heure du jour et de la nuit, est une institution incontournable des étés berlinois. Il faudra que je vous en parle de manière plus approfondie, à l’occasion.

Ah, comme je vous ai bien eus! Évidemment il s'agit des pieds d'UNE BerlinoisE!
Je sentais que vous commenciez à vous endormir, lentement mais sûrement...

pic name

pic name

28 mai – J’ai un faible pour les couchers de soleil. C’est plus fort que moi. Et malgré toutes ces heures d’observation de la fin de la course du disque solaire à l’horizon, je n’ai toujours jamais aperçu le rayon vert. Vous avez dit canular du siècle ?

Coucher de soleil dans l'axe de la Spree vu depuis l'Oberbaumbrücke
30 mai – Ah, vous voyez ce que je vous disais à propos des Allemands, du foot et de la Mannschaft? À moins de deux semaines du coup d’envoi de l’Euro 2012, cet immeuble de la Linienstraße, à Mitte, construction en Plattenbau typique de l’ancienne RDA, affiche déjà ses couleurs. C’est sûr que cela égaie quelque peu cette façade morne et terne... Et j’ai déjà commencé à repérer des voitures arborant fièrement les couleurs schwarz-rot-gold. Argh! Insupportables, vous dis-je!

En bonus, le petit drapeau "Atomkraft? Nein Danke!"
31 mai – Mai se termine comme il a commencé: par une danse. La discothèque ZMF (comme “Zur Möbelfabrik”«À la manufacture de meubles») organise un déjeuner dansant pompeusement renommé “Lunch Beat” pour faire plus hype. Le concept vient de la maison de retraite «Les Hespérides» de Cannes des boîtes de nuit branchées de Göteborg, en Suède: à la pause déjeuner (le 31 mai était un jeudi normal, NDLR), pendant exactement une heure, de 13 à 14 heures précises, un DJ mixe aux platines. Vous engloutissez vos huit makis sauce au soja, après quoi il vous reste une cinquantaine de minutes pour guincher avec vos collègues et une centaine de jeunes «kreative Leute» à la sauce Rosenthaler Platz, pour prendre une centaine de photos de cet événement historique où même la télé était présente (promis, je n’ai pris que quatre photos)... bref, pour vous é-cla-ter, avant de retourner à vos présentations Powerpoint. Pour 6€ tout compris (incluant les huit makis). Amusant et un peu déroutant comme concept, mais sûrement pas aussi «nouveau» que ce qu’on voudrait nous faire croire. En voici un compte-rendu en allemand, et puis même la page Facebook des organisateurs si vous voulez faire partie de «the Tribe» la prochaine fois...

Dansez, vous êtes filmés !

11 commentaires:

  1. Merci!
    Toujours aussi plaisant à lire, aussi drôle!

    Mais Berlin vu du ciel, il y a une brume... de chaleur?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ouh là! Merci pour ce commentaire très encourageant et très très matinal! À moins que tu n'aies écrit d'un pays lointain situé dans un autre fuseau horaire :-)

      Le 21 mai était une chaude journée à Berlin, très chaude. Malheureusement, l'avion que j'ai pris ce jour-là m'emmenait vers une capitale méditerranéenne, une ville aux étés torrides, mais qui, exceptionnellement, grelottait de froid ce jour là! J'ai subi un choc thermique très inhabituel entre ces deux villes au climat si différent. Je ne me rappelle pas qu'il y avait de la brume, c'est possible... ou alors de la pollution... ou sinon, plus probablement, mon exposition par rapport au soleil était mauvaise... ou un peu des trois!

      Supprimer
  2. Que de magnifiques photos, celle des pieds de la Berlinoise et leurs reflets, celle de l'ordre dans le ciel mais aussi celle du match de foot dans un bar!
    Vas-tu faire une expo ou le blog te suffit-il amplement?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah bah ça alors Elsa, merci pour ton enthousiasme! J'aime bien prendre des photos et j'en prends beaucoup, donc fatalement, dans le tas il y en forcément des sympas... après je ne me sens pas prêt à en faire plus pour l'instant, mais qui sait, ptêt bien qu'un jour, après tout... une expo dans mon salon n'est pas entièrement à exclure ;-)

      Supprimer
  3. Mais sinon j'en reviens pas! On a arrêté "le dépeceur de Montréal" à Neukölln!! Et moi qui plaisantais en disant que les sculptures toutes bizarres annonçaient peut-être sa venue!

    Sont-ce des talents cachés de marabout africain qui se révèlent? Je devrais faire galerie photo ET salon de voyance dans mon salon peut-être???

    Flippant :-)

    RépondreSupprimer
  4. J'y ai aussi pensé hier soir en apprenant la nouvelle. Tu nous avais caché tes talents de devin! Bientôt, plus besoin d'interroger les entrailles, la Pythie ou les marabouts hors de prix, il suffira de venir consulter l'oracle sibyllin du Berliniquais pour connaître l'avenir.
    Euh, c'est quand même un peu flippant en effet...
    Sinon, c'est vrai que tes photos (et leurs commentaires) sont très sympathiques. Je n'y connais pas grand-chose, mais je dirais que tu as l’œil et la motivation pour faire de bonnes photos, avec un meilleur matériel et un peu plus de technique, tu devrais pouvoir mettre les scènes que tu captures encore plus en valeur.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Eh oh, qui te dit que moi je ne suis pas hors de prix ?? Tu pourrais déchanter vite fait en voyant la grille des tarifs que j'ai préparée aujourd'hui même :-)

      Ah, les prix du marché sont ce qu'ils sont ! :-D

      Merci d'avoir ajouté ta petite note encourageante toi aussi, eh bien on verra bien, un jour, avec l'expérience, le matériel, et toussa toussa...

      Supprimer
    2. Je pensais plutôt que tes prédictions sibyllines seraient savamment dissimulées dans tes articles de blog (jusqu'ici gratuits).
      En parlant de devin, je viens de voir passer une info rigolote: le nouvel oracle du championnat du monde qui commence ce week-end est ... la vache fugueuse Yvonne http://www.spiegel.de/panorama/fussball-em-kuh-yvonne-orakelt-auftaktniederlage-fuer-deutsche-elf-a-837669.html. Moi je vois... je vois... qu'elle ne va tarder à devoir prendre de nouveau la poudre d'escampette, car elle a prédit une défaite pour le premier match de l'Allemagne.

      Supprimer
    3. Bien sûr, de ce point de vue, rien ne va changer: les Chroniques serviront à me ramener de la clientèle!! ;-)

      Oui j'ai lu cet article de Spiegel ce matin, j'ai halluciné. Sacrée Yvonne, elle ne peut plus se passer des médias... Une vraie "attention whore" selon l'expression consacrée... Je comptais en parler dans ces pages justement. Il y a pléthore de ces "oracles" animaliers dans les journaux, c'est trop drôle. Hélas, aucun journaliste n'est venu solliciter mon pronostic en échange d'une botte de foin, je suis vert!!!

      :-)

      Supprimer
  5. TiTiens toi aussi tu dis guincher ! Je croyais que c'était un mot typique du nord de la France ahah

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ça alors, je savais pas que c'était un mot à connotation régionale! Je ne sais pas si ça s'emploie beaucoup en Martinique, mais en tout cas c'est un mot que je trouve rigolo c'est tout :-)

      Vice les expressions régionales! Non aux diktats du français parisien! :-)

      Supprimer

Un petit bonjour ?

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...